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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

dimanche 25 septembre 2011

Ani Patchen : La force de l’engagement spirituel, de la foi et de la confiance :

Née Princesse au Tibet, son combat contre les chinois, son courage, lui valurent le surnom de «  Jeanne D’Arc Tibétaine ». Ce fut l’une des invitées qui me marqua le plus. Elle participa avec le moine Matthieu Ricard à une émission « voix bouddhistes » en avril 2001 et tous ceux qui l’ont vu et écouté, s'en souviennent sans doute encore. Les témoignages des femmes et nonnes Tibétaines torturées et emprisonnées dans des prisons chinoises au cours des 50 dernières années, aident à mesurer la chance que nous avons, dans nos pays démocratiques, de vivre en étant libre de nos choix et opinions. Face aux horreurs et violences qu’elles subirent, nos plaintes habituelles, nos animosités quotidiennes, nos ressentiments paraissent dérisoires.
Chaque mot d’Ani Patchen demeure à jamais gravé en moi. Tous ceux qui côtoyèrent cette ancienne princesse tibétaine devenue une grande résistante pour combattre les Chinois, avant de devenir nonne quand elle rejoignit le Dalaï Lama en Inde, eurent envie de changer, de se transformer, de vivre chaque instant pleinement, en étant habités, comme elle, par cette lumière, cette grâce et cette sérénité uniques qui brillaient dans ses yeux et qui donnaient à son regard une puissance et une profondeur incomparables. La bonté qu’elle avait appris à éprouver pour ceux là même qui la torturèrent pendant 21 ans, l’acceptation et la compréhension qu’elle avait des épreuves subies au regard de sa pratique bouddhiste lui conféraient une joie de vivre et un enthousiasme inaltérables. La force de son engagement spirituel symbolisait ce que propose le bouddhisme en action quand on s’efforce d’incarner la compassion, le pardon, la non violence, et de comprendre les mécanismes de l’esprit de l’autre. L’autre qui était, pour elle, son geôlier et dont elle garda les traces des coups et des mauvais traitements dans son corps meurtri jusqu’à sa mort. Elle décéda des suites des sévices subies au cours de ces années passées en prison. Jamais, je ne l’entendis parler avec violence de ses anciens gardiens. Sa voix demeurait douce alors qu’elle racontait les tortures, les insultes, la recherche de vers ou d’insectes pour se nourrir, les maladies qui l’accablèrent. Quand on l’interrogeait, elle disait simplement les faits, habitée par une joie de vivre, une compassion et un amour bienveillants pour tous, qui forçaient l’admiration.

Voilà un extrait de notre rencontre: 
« J’ai été torturée, j’ai eu des fers aux pieds pendant plus d’une année, j’ai passé neuf mois dans une totale obscurité mais j’ai pu cependant, progressivement, reprendre mes esprits et réfléchir à ce que représente l’impermanence, à la manière dont se manifeste l’interdépendance des êtres et des phénomènes et au fait que rien n’existe en soi. J’ai alors perçu qu’au-delà des pensées et émotions qui tourbillonnaient dans mon esprit, il existait une sorte de présence éveillée, une luminosité naturelle de l’esprit, qui, si nous la reconnaissons, nous libère du joug des pensées et émotions perturbatrices. En méditant sur cet aspect des choses, je suis devenue moins vulnérable aux souffrances physiques et mentales, aux hauts et bas de l’existence, à la colère et au sentiment d’injustice qui se levaient en moi quand mes souffrances devenaient intolérables. Grâce à cela, j’ai pu ensuite m’efforcer de me souvenir des milliers de tibétains qui étaient morts ou vivaient de semblables souffrances. En pensant à eux, j’ai appris à oublier mes souffrances. Ce qui me donna du courage pour développer une plus grande concentration et attention à ce qui se passait dans mon esprit. La concentration aide à maintenir un état de calme intérieur d’une grande stabilité. Cette sérénité aide à contrôler la peur. La peur est à l’origine de nos émotions négatives.
Ces épreuves ont fait croître en moi la volonté et la motivation à me libérer de la souffrance et de ses causes et d’aider les autres à faire de même. Nous sommes tous interdépendants. Nous possédons tous la nature de Bouddha y compris les geôliers qui nous contrôlaient. Nous devons considérer tous les êtres avec équanimité pour développer une compassion et une bienveillance authentiques. Et apprendre à pardonner pour ne pas laisser la haine et la violence nous manipuler.  Cela, je l’ai appris en prison et j’ai compris combien, quelles que soient les conditions que nous vivons, la vie humaine est précieuse car elle nous permet d’évoluer et d’aller vers toujours plus de paix si nous nous en donnons les moyens. Le savoir est source d’une grande joie et crée en moi un puissant enthousiasme qui m’aide à avancer et à faire face aux épreuves que je peux rencontrer. »
Passer de la théorie à la pratique : incarner ce en quoi, l'on croit, pour devenir, soi-même vivant:
Ani Patchen connaissait certains enseignements bouddhistes quand elle fut arrêtée mais la jeune femme ne les avait que peu mis en pratique. Ce qu’elle s’efforça de faire en prison afin de transformer son esprit et tenter de donner du sens aux horreurs qu’elle traversait. Pour bien des Occidentaux, elle demeure un exemple de ce que nous pouvons entreprendre dans nos quotidiens, dans des conditions relativement aisées et cela que l’on soit bouddhiste ou non. La force de cette spiritualité laïque prônée par le Dalaï Lama est en effet de conduire ceux qui souhaitent transformer leur esprit, à remettre en question leurs limites et certitudes en mettant, si possible, l’autre au centre de leurs préoccupations. Cela, sans s’oublier dans ce processus afin de développer la sérénité du cœur et de l’esprit et, la joie et l’enthousiasme qui confèrent une force intérieure réelle.
« La joie est un pouvoir, cultivez le » se plaît à répéter Tenzin Gyatso, prix Nobel de la Paix de 1989 lorsqu’il enseigne dans nos pays;
Chacun d’entre nous, peut, dès à présent, choisir de cultiver ce pouvoir du cœur et de l’esprit.

jeudi 22 septembre 2011

Fabrice Midal, un enseignant bouddhiste inscrit dans notre époque






Fabrice Midal, disciple de Chogyan Trungpa, enseignant bouddhiste a crée l’Ecole Occidentale de Méditation. Loin de tout exotisme qui permet de se fuir et d’échapper au sens véritable du Chemin bouddhique, cette école propose un bouddhisme vivant et incarné à la fois dans notre époque, notre civilisation et dans le quotidien, sans rejeter bien sur les fondamentaux de l’enseignement bouddhiste. Les séminaires et pratiques de la méditation proposés par Fabrice Midal aident tous ceux dont la démarche est sincère, à avancer pas à pas jusqu’au centre d’eux-mêmes afin de découvrir leur nature authentique en lien avec le monde qui les entoure.
La méditation selon Fabrice Midal comporte notamment trois atouts principaux  et précieux :

« -  La méditation consiste à nous ouvrir sans condition à la réalité. Elle nous permet ainsi de surmonter le pseudo-héroïsme qui nous fait croire que nous pourrions nous améliorer, nous changer et qui repose en vérité sur un manque d’amour envers qui nous sommes. Non pas qu’il n’est pas possible de se transformer, mais certainement pas à partir d’un ressentiment contre ce que nous sommes. Se transformer, ce n’est pas avoir un projet, mais faire confiance au mouvement même de la vie en soi et être prêt à s’y abandonner sans condition.

-  La méditation nous révèle le sens le plus pur de la générosité ; se donner sans condition à ce qui est… ne rien attendre, ne pas chercher à acquérir ni des expériences ni des gratifications. Juste donner de l’attention gratuitement. Remarquez qu’il en est de même dans la vie de tous les jours. Si vous voulez aider quelqu’un, le plus beau cadeau que vous puissiez généralement lui faire, n’est pas de lui donner des conseils mais de l’écouter réellement avec attention et une présence bienveillante.

-  Enfin la méditation nous permet de surmonter la dichotomie artificielle entre intérieur et extérieur, entre soi et les autres, entre objectivité et subjectivité. En pratiquant nous sommes tout autant en rapport à qui nous sommes qu’en rapport à la réalité. Le monde devient ainsi plus profondément poétique.

Nous découvrons alors que la cause de notre enfermement est notre désir incessant de gagner quelque chose.
A partir du moment où l’on se pose cette question — que vais-je gagner?—, la situation est d’une certaine manière corrompue. Si, quand vous rencontrez quelqu’un, vous vous demandez ce que vous allez gagner, vous ne verrez plus réellement la personne en face de vous.
Ce qui peut nous guérir de cette approche si frustrante sur le long terme, c’est la générosité : être prêt à faire quelque chose pour rien, donner et se donner pour de bon. Tel est le sens le plus juste de la méditation. »


Ceux qui désirent aller plus loin peuvent découvrir ce que propose cet enseignant qui ne se prétend ni maître, ni éveillé mais qui utilise son vaste domaine de connaissance- il est aussi docteur de philosophie, écrivain, artiste- afin de transmettre un bouddhisme, sans fioriture, et adapté au monde actuel et à la crise de sens que traversent nos sociétés. Grâce à cette manière de transmettre, en restant lui-même et sans singer nos illustres maîtres, Fabrice Midal, construit un pont solide entre l’Orient et L’occident.

www.ecole-meditation.com








dimanche 18 septembre 2011

Interdépendance : du visible à l’invisible : découvrir le chemin qui conduit des étoiles à nos cœurs :

Ses proches le nomment TXT pour aller plus vite ; les autres Trinh Xuan Thuan en écorchant un peu son nom, ce qui fait toujours sourire les habitués des langues asiatiques. Thuan est scientifique, astrophysicien, et poète du cosmos. Inconnu du grand public il y a 10 ans, depuis la parution du livre qu’il a coécrit avec le moine bouddhiste Matthieu Ricard, « l’infini dans la paume de la main », il réussi non seulement à nous faire rêver aux étoiles et aux trous noirs comme Hubert Reeves avant lui mais, de plus, il le fait, en associant sciences, philosophie, spiritualité et bouddhisme.
Au fil des livres, TXT poursuit le cheminement commencé avec Matthieu pour notre plus grand bonheur. Nul hasard dans la rencontre de ces deux hommes : tous deux scientifiques et chercheurs exigeants: l’un sur la voie bouddhique ; l’autre sur les voies du ciel. Nul hasard non plus si dans ce dernier livre TXT ne dissocie pas spiritualité bouddhique et sciences. D’origine Vietnamienne, il n’a pas appris dès l’enfance, comme dans nos sociétés monothéistes, que corps et esprit devaient se vivre séparés. C’est donc tout naturellement que la science et la spiritualité bouddhique se rejoignent en lui pour raconter, questionner, interroger sur le sens, l’évolution de la vie, des humains, de la nature, du cosmos. Et, c’est donc tout naturellement encore que TXT nous amène à découvrir que « tout est en lien », que « nous sommes poussières d’étoiles et que nous retournerons aux étoiles ». Le bouddhisme enseigne un principe fondamental : celui de l’interdépendance des êtres et des phénomènes. Rien n’existe en soi, nous sommes interdépendants et reliés à tous les univers visibles et invisibles. Y songer, change notre vision du monde, et rend plus humble, plus patient, plus tolérant et surtout plus heureux. Tout comme l’observation des étoiles permet de prendre du recul et de changer le regard que l’on pose sur les êtres et les choses, dirait, sans doute, TXT.


Il ne tient qu’à nous d'entrer en conscience dans le rythme universel de la danse cosmique et d’expérimenter ce que nous vivons en étant non plus un acteur emporté par des émotions souvent violentes mais en devenant le témoin ou encore mieux l’observateur qui regarde de loin, très loin…. Celui qu’il pense être… et, qui découvre étonné et émerveillé, qui, il est vraiment.


mercredi 14 septembre 2011

les valeurs féminines pour nous sauver de la crise?

La grande famille de l’euro se déchire comme toutes les grandes familles; les bourses dévissent, l’économie, border line depuis des années, est en train de passer de l’autre coté du miroir; les derniers repères de notre monde finissant s’effilochent, personne ne peut dire de quoi demain sera fait. C’est le règne de l’absurde, du non sens. Nul retour en arrière n’est possible. La renaissance de l’humain, si elle survient, si nous sommes capables de l’initier, est au prix de la mort de ce cycle.
Dans cet univers où toutes les anciennes références se brisent, seuls les sages demeurent, inébranlables car leurs racines, leurs assises, ne sont pas faites d’argent, de monnaie, d’acquis immobiliers…. Elles se sont construites en développant des qualités humaines : le don, la générosité, le partage, le respect, la tolérance…. Des qualités plus dures que l’airain et  qui peuvent résister à tout cataclysme.


Un moine conscient des valeurs féminines et de leurs impacts sur le monde:

Parmi ces sages, le Dalai Lama, homme visionnaire - il l'a montré à plusieurs reprises- affirme que ce sont d'abord, les femmes qui peuvent changer le monde. Il dit en substance que le « 21ème siècle sera l'âge de la femme et que c'est grâce aux qualités naturelles dont elles font preuve: l'amour, la générosité, la compassion, la tolérance que le monde peut, encore, changer."
Depuis plus de 20 ans je l’accompagne très souvent lorsqu’il vient en France. Cet être qui a tout perdu de ce qui faisait autrefois sa vie d'apparat au Tibet, n'a rien perdu en revanche de sa capacité à aimer, à donner, à pardonner, à transmettre. Elle s'est au contraire aiguisée au fil des épreuves. Il est pour moi un exemple.
Je ne suis pas une féministe au sens habituel du terme car je n'aime rien de ce qui enferme mais ce que dit le Dalai Lama à propos des valeurs féminines paraît évident quand on l'écoute avec le coeur et l'esprit ouverts. Son grand pouvoir de conviction m’a conduit à consacrer un ouvrage à son enseignement sur les valeurs féminines qui peuvent, je le crois désormais également, changer en profondeur, nos sociétés.




référence: paroles du dalai lama aux femmes: éditions du Rocher

lundi 12 septembre 2011

Un concert unique et exceptionnel dans un lieu étonnant en plein bois de Vincennes

Le vendredi 16 septembre 2011, Alexandre BODAK, excellent pianiste au grand coeur, donnera  un magnifique récital dédié à Liszt et Schubert.



Arnaud Desjardins: la révolution du coeur





"De mon coeur à ton coeur,
De mon esprit à ton esprit,
De mon âme à ton âme"


Beaucoup ne le savent pas mais Arnaud Desjardins a révolutionné la spiritualité en Occident. Il l’a dépoussiéré, lui a redonné vie, l’a fait renaitre, l’a « incarné ». Il a changé à jamais la spiritualité occidentale. Il a changé à jamais l’existence de milliers d’hommes et de femmes en montrant que chacun, homme et femme, pouvait emprunter, si tel était son choix, un chemin de transformation et de libération, ici et maintenant….
C’est grâce à lui par exemple que les visages incroyables de sérénité des maîtres et sages du bouddhisme Tibétain, du soufisme, de l’indouisme, sont entrés dans nos foyers par le biais de la télévision, lucarne encore magique à l’époque.
C’est grâce à lui, encore, que Matthieu Ricard découvrant dans les années 60, le fabuleux documentaire le « message des tibétains » a eu envie de partir à la recherche de ces êtres d’exceptions dont Arnaud témoignait dans ce film. Matthieu qui dira d’eux, par la suite, qu’ils étaient les St François d’Assise des temps modernes.

Exemple d'un disciple devenu maître
Arnaud a accompagné ma vie pendant plus de 30 ans. Comme beaucoup, je l’ai rencontré d’abord grâce à ses livres. Puis, j'ai eu le privilège de le recevoir dans les émissions bouddhistes et de lui rendre ainsi indirectement hommage. Ce fut une immense joie. Ses films appartiennent au patrimoine de l’humanité. Ce sont des archives rares et uniques qui parlent d’une spiritualité désormais disparue. Une spiritualité que nous pouvons retrouver dans ses livres, et à Hauteville où son enseignement demeure vivant, malgré sa disparition. Son épouse et ses disciples y veillent.
C’est à Hauteville justement que j'ai rencontré pour la dernière fois Arnaud. Il m’avait invité à témoigner de mon parcours en tant que femme dans le bouddhisme et la spiritualité à l’assemblée générale de l’association de 2009. Ce fut un cadeau unique sur mon chemin de vie. Un trésor sur la Voie. Une pratique en soi.
J’étais particulièrement émue de rendre hommage ce we au festival des Peuples de L’Himalaya et du Tibet à Arnaud Desjardins, en présence de sa fille, Muriel Massin et de son gendre, Christophe Massin
Il nous a quitté il y a un mois, le 10 aout. Le jour de mon anniversaire.

Archives voies bouddhistes Ina : france2


lundi 5 septembre 2011

un maître Tibétain exceptionnel nous a quitté




Je viens de recevoir ce message à propos de ce grand maître que j'ai eu l'immense privilège de rencontrer:

"Kyabjé Trulshik Rinpotché a quitté notre monde dans son monastère de Sitapaila près de Katmandou. Les jours et les semaines à venir sont importants pour tous ses disciples. C'est le moment de pratiquer autant que possible, de penser à lui, et de mêler notre esprit au sien. Nos maîtres sont auprès de lui et nous donneront d'autres précisions plus tard."


souvenir: je raccompagne avec d'autres disciples, comme il est d'usage, Trulshik Rinpotché à l'aéroport. Les Tibétains honorent leurs visiteurs en allant les chercher aussi loin qu'ils le peuvent et les raccompagnent de même. C'est une manière de montrer le respect qu'ils éprouvent envers celui qui vient les rencontrer.
TR est déjà très âgé, habillé de la robe bordeaux que tous les occidentaux connaisssent maintenant, assis dans un fauteuil roulant, il observe les voyageurs aller et venir aux différents comptoirs de l'aéroport, tout en égrénant les 108 perles de son mala, son chapelet. De nombreux enfants passent, s'arrêtent un instant et vont le rejoindre. Etonnée je les regarde, se précipiter vers le vieux maîtres et lui parler dans un langage que ce dernier ne connait pas. Les parents émus observent sans un mot le manège. Le lien qui se tissent entre les enfants et le vieux maître est indicible mais d'une force indiscutable. Tous ceux qui sont présent, participent à un échange mystérieux de coeur à coeur et d'esprit à esprit et en sont changés.
Merci KTR pour chaque moment passé avec vous et qui a participé à me transformer


http://www.chanteloube.asso.fr
http://www.matthieuricard.org/









Khandro rinpotché va venir enseigner en France

« Il ne faut pas penser : je vais suivre ces enseignements pour recevoir quelque chose de plus dont je pourrais éventuellement me servir plus tard, ni je suis là pour augmenter ma collection de « colifichets » du Dharma, ou j'utiliserais ces enseignements reçus sur ce texte de temps en temps , quand j'en aurais le temps.
Ces trois attitudes entravent le surgissement de la sagesse co-émergente.
Au contraire interrogez vous : Ai-je abandonné les négativités ? Est-ce que je développe les actions positives ? Comment est ce que j'entraine mon esprit ?
Ces trois mises en œuvre animent la progression et alors la réalisation se produira.
Petit à petit, pas à pas nous progresserons et arriverons aux différentes étapes :
Non dépendance aux circonstances extérieures,
Parvenir à maintenir le cap,
Disponibilité à tous et à chacun
Qui s'écoule sans cesse.
Mais voulons nous vraiment atteindre l'éveil ? »

Son Eminence Khandro Rinpoché

dimanche 4 septembre 2011

bienvenue

« Tant que durera l’espace, tant que durera le temps et que les êtres demeureront, puiisé_je demeurer afin d’aider tous les êtres sensibles à se libérer de la souffrance et de ses causes, à trouver le bonheur et ses causes afin de réaliser l’éveil »
Shantidéva


 Trouver ou donner du sens à ce que l’on vit ne peut se faire qu’en incarnant, ce en quoi nous croyons; qu'en faisant tout notre possible, instant après instant, pour que nos pensées, nosémotions et nos actions soient cohérentes, vraies, authentiques et expriment l'essence de notre être. Notre unité.

Nous ne pouvons, en aucun cas, trouver du sens à l'existence en étant éparpillé; en étant douloureusement dissocié, écartelé.
D’où le titre de ce blog: bouddhisme vivant pour dire l'importance que la philosophie, la spiritualité bouddhiques soient "incarnées" et non simplement pensées.
AUSSI.... Bienvenue à toutes celles et ceux qui veulent changer le monde, leur monde, en modifiant ce qu’ils sont et leur rapport à eux-mêmes et donc aux autres et à la vie…
Bien venue à tous ceux qui ont compris l’importance de ne plus vouloir se laisser aller à l’illusion de vouloir changer les autres de manière arbitraire et autoritaire ; à tous ceux qui ont compris l’importance de ne pas se fuir, de ne pas essayer d’échapper à la rudesse de sa réalité.
Changer, se transformer, évoluer.... nous pouvons le faire. Nous sommes responsables de notre devenir car nous sommes libres d'agir, d’aimer, de donner et de vivre dans cet espace d’entre d’eux unique qui échappe au passé et au futur : le moment présent.
Nous pouvons le faire en donnant, en aimant, simplement, et sans rien attendre de l’autre. Et si nous ne savons pas comment y parvenir, nous pouvons le faire en se laissant emporter par la pratique de Tonglen qui amène, sans un mot, vers les autres en nous propulsant au cœur du  bouleversement que propose chaque être
 ......
Tonglen: pratique de méditation bouddhiste  qui apprend à absorber ce qui est négatif pour le restituer sous forme positive, aide à dépasser nos peurs et à développer notre capacité d'acceptation des événements extérieurs. Sur l'inspiration du souffle, on prend sur soi avec compassion la souffrance d'autrui, une personne précise ou le monde entier; sur l'expiration, on redonne de la bienveillance et de la paix.

La pratique du tonglen consiste à recevoir la souffrance d'un ou plusieurs êtres et à leur renvoyer beaucoup de bonheur. On imagine la souffrance des êtres sous forme symbolique de fumée; en l'inspirant celle-ci disparaît au centre de l'être. Puis lors de l'expiration, une lumière merveilleuse représentant ce qu'il y a de mieux pour chacun est renvoyée. Comme tel, c'est donc un entraînement à l'altruisme dans sa forme la plus extrême. Le but de cette pratique est de :
·  réduire l'attachement égoïste;
·  développer la sérénité ;
·  développer les Six Perfections : le don, l'éthique, la patience, l'effort joyeux, la concentration et la sagesse….