Qui êtes-vous ?

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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

mardi 27 décembre 2011

joyeuses fêtes! Que vos coeurs chantent et aiment....

DE LA TENDRESSE pour finir l'année: 
des moments de grâce, simples, qui font comprendre combien la vie peut être belle...
regardez, ET osez ces petits instants de tendresse... avec vos proches....
BONNE ANNEE à  tous.

Que 2012 soit une année de grande solidarité et de générosité pour que nous puissions affronter ensemble les bouleversements de la crise économique qui s’annonce



avant de vous quitter et de vous retrouver en 2012: un dernier message :
En 2012 essayez de faire une BA par jour, en toute discrétion.
Je vous l'assure, si vous le faites, votre coeur sera de plus en plus heureux... et léger....


 


samedi 10 décembre 2011

Découvrir, apprivoiser et aimer le monstre en soi...

La visite des monstres  c’est d’abord un livre et un artiste, Bruno Tyszler, tellement discret que vous ne le connaissez sans doute pas. Humble, rare, il dévoile dans son art une humanité délicate et authentique et nous offre à partager  les nuances infinies des êtres en quête de vérité et d’eux-mêmes.

Dans la visite des monstres, de nos monstres, Bruno Tyzler, exprime une quête bouleversante de vérité. Elle concerne les liens subtils et indicibles qui relient les êtres entre eux.

Que ce soit dans ses livres ou tableaux, Bruno Tyzler donne à voir la vérité de la réalité sans jamais chercher à éluder certains de ses aspects. Il accepte pleinement la douleur de certaines étapes de la transformation et cela se ressent dans son art.

Grâce à Bruno, on comprend qu’évoluer est un choix, un engagement, une responsabilité et une voie semée de joie et de tristesse. Et, que faire face à ses montres, c’est accepter pleinement et simplement ce que nous sommes.

Cette étape franchie, si nous observons à nouveau les 38 dessins de Monstres de Bruno Tyszler, tout est différent. Chacun d’eux, nous parle, nous touche bien plus encore que lors de notre première « visite ». Leurs yeux nous appellent, nous happent, nous obligent à aller plus loin dans la découverte de nous-mêmes et du regard que nous portons sur les autres.

Comment ne pas aimer ces (ses) monstres ?

Comment ne pas aimer les monstres des autres ?
Ils sont la vie même !
Je ne peux que vous recommander ce livre-méditation de Bruno Tyzler. Il faut prendre le temps de regarder en face chacune de ces figures du monstre, tantôt inquiétante, tantôt comique, pour découvrir ce qui se cache derrière elle, derrière la peur. Et, laisser son esprit chevaucher les citations de Yeats, Nietzsche, Marcel Proust, Robert Marteau, Boris Pasternak, Michel Cazenave, Rainer Maria Rilke, René Char, Aristote

Ce livre est accompagné de deux textes :
- de la vie des monstres par La philosophe Ingrid Auriol.Ingrid Auriol, agrégée et docteur en philosophie, enseigne en classe préparatoire de Lettres à Limoges. Helléniste et germaniste, elle se voue à l’étude des grands textes poétiques et philosophiques. Sa traduction du Traité de l’âme d’Aristote, précédée d’une introduction et accompagnée de notes, est parue en avril 2009 aux éditions Pocket. Elle a écrit sur la peinture en se tournant vers les œuvres de la Renaissance.
- et, d’où vient le monstre par le psychanalyste Jean-Jacques Tyszler ainsi qu’un entretien avec Bruno Tysler. Jean-Jacques Tyszler est docteur en psychiatrie et psychanalyste, président de l’ALI (Association Lacanienne Internationale). Il collabore à la Revue Lacanienne et au Journal Français de Psychiatrie.

RV avec les monstres autour d’un colloque : la visite des monstres !

Participerons à ce colloque :
- Ingrid Auriol : agrégée et docteur en philosophie, enseigne en classe préparatoire de Lettres à Limoges. Helléniste et germaniste, elle se voue à l’étude des grands textes poétiques et philosophiques. Sa traduction du Traité de l’âme d’Aristote, précédée d’une introduction et accompagnée de notes, est parue en avril 2009 aux éditions Pocket. Elle a écrit sur la peinture en se tournant vers les œuvres de la Renaissance.
- Jean-Jacques Tyszler : Jean-Jacques Tyszler est docteur en psychiatrie et psychanalyste, président de l’ALI (Association Lacanienne Internationale). Il collabore à la Revue Lacanienne et au Journal Français de Psychiatrie.
- Michel Cazenave : écrivain, philosophe et poète, directeur du CEFRI-Jung (Cercle Francophone de Recherches et d’Information)
- Fabrice Midal : enseignant de méditation bouddhiste et auteur d’une douzaine d’ouvrages sur l’art, la poésie et la méditation.
Samedi 7 janvier 2012, de 15h à 18H Institut Hongrois, 92 rue Bonaparte, 75006 Paris, Métro Saint Sulpice. Entrée gratuite mais inscription obligatoire auprès de Marie-Laurence Cattoire : marie-laurence@cattoire.com


dimanche 4 décembre 2011

En finir avec la dictature du bonheur ! Et, être libre d’être heureux ou malheureux !

Les fêtes de fin d’année approchent et avec elles, la nécessité d’être heureux à tout prix notamment au moment du fatal minuit du 31 décembre et du passage à la nouvelle année ! Passage qui ressemble à s’y méprendre à la traversée de la mer Rouge par Moise tant l’entreprise, ardue, repose sur une foi absolue en un hypothétique futur proche meilleur.

A l’approche des fêtes de fin d'année (même chose avant les vacances d’été), les sociologues et les médias se questionnent sur le bonheur ? Ce qu’il est ? Comment le réaliser ? Sur ses ingrédients indispensables ? Etc.
Deux études publiées en France et aux USA y répondent en nous disant en substance, « ne craignez rien, dans la vie privée comme dans l’activité professionnelle, il y a encore beaucoup de raisons d’être heureux. »
Ouf ! Nous voilà rassurés, surtout si nous avons plus de 40 ans, car, l’enquête française l’affirme, « à la quarantaine le bonheur frappe à nos portes ».
Un constat évident pour beaucoup d'entre vous. Tous ceux qui sont passés par l’adolescence, avec ou sans boutons d’acné ; par les émois et ruptures des premières amours, avec les angoisses et les larmes qui vont avec ; par les difficultés rencontrées pour mener à bien des études, puis un premier travail…. Tous ceux là savent bien en effet qu’une certaine sérénité est possible vers 40 ans grâce à tous les apprentissages offerts par la vie jusqu’à 40 ans.

Il est cependant à noter que selon ces enquêtes, les raisons qui participent à notre bonheur, évoluent cette année. Parmi celles ci, on trouve désormais des notions basées sur la confiance en soi, sur l’estime de soi, sur la nécessité de s’ouvrir aux autres, sur le besoin d’être plus solidaires, de ne pas subir et d’agir, de profiter des simples plaisirs de l’existence comme un coucher de soleil, une belle musique, etc.

La société de consommation montrant ses limites, nous cherchons donc désormais d’autres voies, d’autres moyens qui combinent bonheur terrestre et bonheur-nirvânâ, du moins pour ceux et celles qui croient en un ailleurs. C’est un droit, nous le revendiquons et établissons des conditions qui supposent le respect de soi et des autres, l’amour de soi et des autres.
Dans le Bouddhisme la clé du bonheur est indissociable de ce que la souffrance enseigne. Pas de celle qui punit ou qui est subie comme une rédemption, mais comprise, acceptée, reconnue sous toutes ses formes afin de ne plus retomber et de ne plus se laisser happer par des pensées, actions, paroles qui génèrent le cycle des renaissances.
Le Bouddha est souvent comparé à un thérapeute. Médecin des corps et des esprits Sakyamuni (Bouddha) a décrit un processus en quatre étapes. Il a diagnostiqué la maladie -la souffrance-, déterminé la cause de cette pathologie -ses raisons-, montré le but - la cessation de cet état de souffrance, l’éveil- et indiqué  un traitement -les moyens sur la Voie-. Nous sommes responsables de cette quête, non victimes. Son échec nous conduit à renaître. Sa réussite se jauge à notre façon d’être et de percevoir le monde, à notre sérénité, à la paix de notre esprit y compris dans les épreuves, à la qualité de notre bonheur, le nôtre comme celui des autres.
Il y a quelques années encore, être heureux, passait d’abord et avant tout pour la plupart des personnes, par le fait de consommer. Aujourd’hui, la crise est là et nos valeurs changent peu à peu en profondeur.
C'est vrai mais nous devons aller plus loin et agir pour que cesse cette dictature du bonheur prônée par nos sociétés. Elle est une autre forme de consommation à outrance.
On ne peut pas être heureux, 24H/24H. Cela n’existe nulle part. Sur aucune planète. Ni sur celle des humains ordinaires, ni sur celle des sages !
Nous sommesdes êtres humains et nous avons le droit d’être parfois fatigués, déprimés, heureux, insouciants, avec ou sans désirs, intelligents ou pas, courageux ou pas…. bref, d’être nous-même ! A condition cependant, de ne pas être victime de soi et de ne pas polluer l’espace des autres avec nos faiblesses, souffrances, terreurs. C’est aussi à cela que sert l’intimité. C’est un espace qui ne concerne que soi ! C’est un face à face avec soi-même au cours duquel nous pouvons être complètement nous-mêmes, sans rien faire subir aux autres puisqu’ils en sont exclus momentanément.
Autorisez-vous ces moments de rencontre avec vous-mêmes au cours desquels vous pouvez rire, pleurer, ne rien faire….  Et, c’est parce que vous pourrez vous accorder ce type de récréation que vous vous  montrerez plus généreux, plus ouvert, plus convivial ensuite avec les autres quand vous les rencontrez.
Mais, pour cela, n’essayez surtout pas d’être heureux non stop ! Vous frôleriez le Burn-out !