Qui êtes-vous ?

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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

jeudi 29 novembre 2012

LE SENAT EN FAVEUR DES DROITS DES TIBETAINS


 
Le 27 novembre 2012
N° 39
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2012-2013
ATTENTION
DOCUMENT PROVISOIRE

Seule l’impression définitive a valeur de texte authentique

 
RÉSOLUTION EUROPÉENNE
relative à l’action européenne en faveur de la protection des droits des Tibétains.
Est devenue résolution du Sénat, conformément à l’article 73 quinquies, alinéas 4 et 5, du Règlement du Sénat, la résolution adoptée par la commission des affaires étrangères dont la teneur suit :
Voir les numéros :
Sénat : 787 (2011-2012), 91 et 155 (2012-2013).

 Le Sénat, Vu l’article 88-4 de la Constitution,

Vu la résolution 2012/2685 du Parlement européen du 14 juin 2012 sur la situation des droits de l'Homme au Tibet,

Considérant que le respect des droits de l'Homme, ainsi que des libertés de religion et d'association, est l'un des principes fondateurs de l'Union européenne, que sa politique étrangère vise notamment à promouvoir ;

Considérant que le dialogue Union européenne-Chine sur les droits de l'Homme n'a débouché sur aucune amélioration sensible de la situation des droits fondamentaux des Tibétains ;

Considérant que les autorités de la République populaire de Chine (RPC) ont eu un recours disproportionné à la force face aux manifestations de 2008 au Tibet et que, depuis lors, elles imposent des mesures de sécurité contraignantes qui limitent les libertés d'expression, d'association et de religion des Tibétains ;
Considérant que les pourparlers entre les émissaires du Dalaï-Lama et le Gouvernement de la RPC visant à trouver une solution pacifique et mutuellement satisfaisante à la question des droits des Tibétains n'ont débouché sur aucun résultat concret et sont actuellement au point mort ;

Considérant que les principes fixés dans le Mémorandum sur une autonomie réelle pour le peuple tibétain, présenté par les émissaires du Dalaï-Lama à leurs interlocuteurs chinois au mois d'octobre 2008, sont à prendre en compte pour arriver à une solution politique réaliste et durable de la question tibétaine, tenant compte de la nécessité, pour la RPC, de préserver sa souveraineté et son intégrité territoriale et, pour les Tibétains, de jouir d'une réelle autonomie au sein de la RPC ;

Considérant que le processus de démocratisation des institutions tibétaines en exil a franchi récemment une étape décisive, avec le transfert des pouvoirs politiques du Dalaï-Lama au Premier ministre de l'administration centrale tibétaine en exil ;

Demande au Haut Représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, à défaut d'un représentant spécial pour le Tibet, de confier au Représentant spécial de l'Union européenne pour les droits de l'Homme la question tibétaine comme une priorité, avec pour mandat de :

– promouvoir la coordination politique au sein de l'Union européenne pour des actions cohérentes visant à faire progresser les droits humains et les libertés des Tibétains, notamment leur droit à préserver leur identité propre, dans ses aspects religieux, culturels et linguistiques ;

– promouvoir la coordination politique au sein de l'Union européenne pour des actions cohérentes soutenant le dialogue entre le Gouvernement de la RPC et les émissaires du Dalaï‑Lama, dans la perspective d'aboutir à une solution pacifique et mutuellement bénéfique de la question des droits des Tibétains ;

– promouvoir la coordination politique au sein de l'Union européenne pour des actions cohérentes soutenant la communauté tibétaine en exil dans ses efforts, sous la direction de l'administration centrale tibétaine, en faveur du développement des services d'éducation et de santé, de la garantie de moyens d'existence durables à ses membres, ainsi qu'en faveur de la préservation de la culture tibétaine en exil, dans tous ses aspects.

Devenue résolution du Sénat le 27 novembre 2012.

Le Président,

Signé : Jean-Pierre BEL
 

 

 

samedi 24 novembre 2012

Bernard werber : nous ne sommes qu’au début de l’aventure de la conscience:

 
En 1977, Bernard Werber a 16 ans quand il commence à écrire la trilogie des fourmis. On y entrevoit déjà ce qui fera par la suite sa griffe, une grille de lecture très spécifique de notre univers qui mêle sur fond de polar, l’évolution des espèces,  les mythes, la science, la biologie, la spiritualité, la philosophie, et le surnaturel.  Et, ca marche. Depuis 20 ans, des millions de lecteurs dans le monde aiment passer en compagnie des héros de ses sagas, les membres de la famille Wells, de l’autre côté du miroir et découvrir que nos existences ne ressemblent en rien à ce que laissent supposer leurs formes apparentes. Cette fois encore, ses fans adoreront imaginer avec le petit dernier des Wells, David, notre futur, la 3ème Humanité ( Albin Michel).


 Vingt ans après les fourmis, on retrouve dans ce 1er volet, votre verve d’auteur-journaliste passionné de sciences. Quel est le pitch du livre ?
Au début de l’intrigue, Charles Wells, paléontologue et père de David, découvre en Antarctique les restes de squelettes humains d’environ 17 mètres de long. C’est la 1ère Humanité. Selon mes personnages, elle est originaire d’une île, l’Atlantide. Nous sommes la seconde. Elle s’achève. Les bouleversements du monde obligent mes deux héros, David Wells et Aurore Kammerer, à en imaginer, une autre. Ils créent la 3ème humanité. Miniature, chacun de ses individus, d’une taille de 17 cm, naît d’un œuf. Le roman tente de répondre à deux questions : D’où venons-nous ? Qu’allons-nous devenir dans les siècles à venir ? Nous sommes une espèce très jeune. La moindre bactérie à au minimum 250.000 millions d’années. En tant que petits derniers, nous avons encore beaucoup de mutations à connaitre.

Ces mutations ne peuvent se faire, selon vous, qu’en incluant la participation active et volontaire de l’un de vos personnage omniprésent, Gaïa…
Si l’on regarde la terre de l’espace, ses couleurs sont magnifiques, sa surface bouge, son apparence se modifie en fonction des intempéries et de la pollution. Pour moi, c’est une sphère vivante qui pense, possède une conscience et qui nous parle à sa façon, à chaque instant. Les séismes, les ouragans, les tornades sont par exemple sa manière de répondre aux agressions de l’homme. Au départ, elle devait être le personnage principal du livre mais l’intrigue ayant évoluée au fur et à mesure de l’écriture, j’ai du lui donner une autre place. Gaïa demeure cependant très présente. Elle accompagne le lecteur, lui donne son point de vue, lui raconte ce qu’elle pense de nous, les humains. Ses mots, sa parole, ses réactions, nous aident à mieux nous la représenter et à changer nos comportements. Tout ce que nous faisons et pensons interagit avec elle. En prendre conscience peut sans doute nous aider à devenir plus responsables vis-à-vis d’elle, des animaux, des plantes, et de l’air. 

Vous vous adossez beaucoup à l’actu. Est-ce que selon vous, la violence, la montée des intégrismes, les excès de nos sociétés consuméristes, pourraient un jour justifier, la naissance d’une 3ème Humanité ?

Je m’appuie sur des news authentiques et j’en invente d’autres pour rendre le contexte plus effrayant encore. La réalité vécue par Aurore et David est si terrible et alarmante, qu’ils n’ont d’autre choix que d’explorer de nouvelles perspectives. Ils le font en tant que chercheurs. D’où la création de cette 3ème Humanité miniature. La science a montrée qu’au cours des millénaires passés, la nature à réduit la taille des espèces qui lui posaient problème. Les dinosaures sont devenus des lézards, etc. Le sachant, Aurore et David ont imaginés que des humains plus petits nous succèderaient. Cette solution résoudrait les problèmes liés notamment à la pollution et à la démographie mondiale galopante. A condition, de ne pas répéter les mêmes erreurs. Ce qui demande de se questionner sur ce qu’est une transmission réussie afin de ne prendre que le meilleur des générations précédentes.


 

Pour comprendre les besoins de la Terre, et communiquer avec elle, Aurore et David entrent en transe. Ce n’est pas donné à tout le monde. Si nous devons en passer par là, l’avenir est sombre…. ( sourire)

Nous pouvons tous communiquer avec la terre si nous le souhaitons et y travaillons. Dans un certain état de détente, d’abandon, et sans utiliser de drogue, c’est possible. Dans le roman, mes héros prennent des plantes pour leur faciliter l’accès à des états de transe. Mais à titre personnel, je suis contre le recours à des drogues. Il y a un prix à payer quand on touche à son cerveau. De plus, nous n’en avons pas besoin quand on crée car on est, alors, spontanément, en relation avec des forces de vie qui nous échappent habituellement. Créer est une grande responsabilité. Nous ne le comprenons pas toujours car nous nous ne sommes qu’aux débuts de l’aventure de la conscience. La conscience est une pensée globale qui permet de percevoir en même temps, ce qui se passe à l’intérieur et à l’extérieur de nous ; le fait que tout ce qui existe est en lien; que la planète est vivante et connectée aux humains ; que nous sommes en relation avec tout l’univers. La conscience déployée à 360 degrés est multidimensionnelles. C’est cette découverte que je propose au lecteur dans 3ème humanité.


 

Comment menez-vous, à titre personnel, cette aventure de la conscience?

En même temps que j’écris des livres je m’auto-éduque pour m’améliorer. Je suis naturellement un type nerveux, angoissé, rapide, toujours en activité. Ecrire que le monde doit changer et ne rien faire pour l’y aider, ne me satisfait plus. Je dois, moi aussi, me transformer. Pour cela, je m’oblige à me poser, à me calmer, à respirer. Je réfléchis, je me lave le cerveau en méditant, je remercie pour ce que la vie me donne. Je crois beaucoup à la gratitude, à l’importance d’apprécier ce que l’on a. Comme tout le monde, j’ai le choix, la possibilité de m’élever. Je me dois donc d’adopter une rigueur et une discipline personnelles pour être en phase avec ce que je propose dans mes romans. Ce n’est qu’en étant vrai que je peux rester crédible et faire que ceux qui me lisent se reconnaissent dans mon récit. Un bon livre est un miroir. Un lieu où le lecteur se retrouve. Le lecteur est au centre de chacun de mes livres. Il est l’un de mes personnages principaux. C’est pourquoi, je précise à la 1ère page, que le roman commence 10 ans après que le lecteur ait ouvert le livre.

Dans chacun de vos livres vous exprimez votre quête intérieure du moment, en la romançant. Est-ce pour qu’ils deviennent des contes initiatiques modernes?
Les romans sont pour moi, une méthode ludique de diffusion des idées. Un bon roman change les lecteurs, répond à ses questions. Je crois au pouvoir des contes de fées initiatique. Mes livres font de la philosophie-fiction. Ils ne sont ni moralistes, ni empreints d’exotisme ou d’ésotérisme particulier. Ils proposent des pistes pour répondre aux questions que je  me pose et que nous nous posons tous, sur l’évolution des humains.

 

Votre définition du bonheur ?

Apprécier ce que l’on a!


 


Vos 10 clés pour être heureux en pratique ?

1.    Apprécier ce que l’on a

2.    Faire les choses en pleine conscience : être là !

3.    Essayer de se réaliser, ce qui suppose de connaître son mode d’emploi spécifique

4.    Ne pas  être à côté de ses pompes : développer la conscience de ce que l’ont fait, dit, pense, ressent.

5.    Se poser, se centrer et respirer, pleinement, en conscience

6.    Pour que mon cerveau ne soit pas saturé d’informations, faire chaque jour, au moins 3 minutes de méditation

7.    Être le plus souvent possible en contact avec la nature et les 4 éléments : l’eau, la terre, air, le bois

8.    S’entourer de gens lumineux,

9.    Rire, se détendre et essayer de prendre du recul

10.Savoir défendre mes valeurs de vie


 Soyez heureux, et faites en profiter les autres


Retrouvez cet article sur lepoint.fr

Christian Bobin: quand la poésie révèle l'intensité de l'existence


Bonjour à tous,
Cette semaine découvrez sur lepoint.fr ma rencontre avec Christian Bobin. Un moment enthousiasmant et éclairant pour moi. Et, je l'espère pour vous aussi
 
 
On ne lit pas Christian Bobin, l’un des plus grands poète de sa génération, sans se laisser emporter, pénétrer, par la transparence cristalline de son verbe. On découvre, savoure, ses mots avec précaution, tant il nous offre la vérité bouleversante de son être et de ses expériences, de manière tranchante, forte, unique, authentique. Dans son dernier livre, l’homme-joie (Editions de L’Iconoclaste), il nous parle de sa manière d’être présent à ce qu’il ressent ; des moments qui le frôlent légèrement ; des rencontres qui s’insèrent intensément en lui ; et de son amour perdu, qui n’empêche en rien, dit-il, que la vie soit « bien plus belle que ce que nous l’imaginons ». Une découverte que nous aussi, pouvons faire, grâce à ce recueil. Un voyage étonnant au cœur des mouvements du silence, des couleurs de la lumière, des ténèbres du quotidien, des éclats de rire exubérants de l’existence. Et, parce que, tout est pour ce poète incandescent, vivant, en lien, et en résonance, quand nous refermons son livre, ébranlés, différents, nous regardons le monde autrement.


On vous sait solitaire, on vous imagine sauvage, peu enclin à la conversation, et notre rencontre débute par un grand rire.
En réalité, beaucoup de sourires traversent mes livres. Ils rayent, un peu, la vitre de papier. J’aime aller voir ce que je ne connais pas, l’imprévu, rencontrer des gens. Il n’y a rien de plus rare, ni de plus vivant, ni de plus important au monde que d’essayer de rencontrer quelqu’un. L’autre est un miroir. Si le miroir est de bonne qualité, il nous permet de nous deviner en lui. Il y a très peu d’évènements fondateurs dans une existence. Quatre ou cinq. Tout ce qui mérite le nom d’évènement est sans doute de l’ordre de la rencontre. Le coup porté par une émotion, le bouleversement induit par une beauté ou une épreuve, font que l’on se rencontre soi-même, tout en découvrant autre chose de soi. La rencontre est le but et le sens d’une vie humaine. Elle permet qu’on ne la traverse pas en somnambule. Quand mes yeux se fermeront, ils le feront sur une immense bibliothèque constituée par des visages qui m’auront ému, troublé, éclairé. Un visage est éclairant quand un être  est bienveillant et qu’il est tourné vers autre chose que lui-même. Le soin qu’il prend de l’autre, l’illumine, le rend vivant. Il capte une lumière et la renvoie. C’est quelque chose de rare.  La richesse de cette vie est faite surtout de visages et de quelques paroles. Les mots ne sont pas les plus importants. Ils enferment parfois. Alors que quand ils sont simplement allusifs, à peine écrits, ils amènent le lecteur à faire un travail psychique, délivrant, sur lui-même. Les livres sont agencés pour permettre à un silence bienfaisant, fraternel de venir. Dans cet espace, quelque chose de l’auteur rencontre le lecteur, et celui-ci y rencontre quelque chose de lui. Dans ce monde, on parle trop, pour ne rien dire. Ecrire, permet d’aérer le langage, de faire venir de la lumière, quelque chose de neuf et de silencieux entre les mots, sous les phrases. Ce silence est bienfaisant.

 
Le bonheur  qu’est-ce que c’est pour vous?
Ce n’est pas le contraire du malheur. Une vieille gitane a dit un jour que la vie la plus riche est celle où on a beaucoup souffert. Si, on entend, précisément cette phrase, il n’y a rien de doloriste. C’est juste que la vie qui s’est affrontée le plus à la vie, est sans aucun doute, la plus heureuse. L’image physique du bonheur serait d’imaginer un rosier injurié par la grêle. Il est dans le réel brut et pur.
 

La suite sur lepoint.fr

 
 
Soyez heureux et faites en profiter les autres

 
 
 
 
 
 

samedi 17 novembre 2012

Jacques Attali : quand aider les autres est un bonheur

 
Bonjour, vous pouvez retrouver l’intégralité de cet entretien sur lepoint.fr

Jacques Attali, n’est pas homme des demi-mesures. Inclassable, difficile de le mettre dans une case facile à étiqueter comme nous aimons tant le faire en France, il dérange, intrigue, fascine, surprend, tant ses passions, ses compétences et ses centres d’intérêts sont divers. Polytechnicien, énarque, ancien conseiller spécial du président François Mitterrand, créateur et premier président de la BIRD, président de Planet Finance, écrivain, romancier, essayiste, musicien, prenant sans cesse le risque d’être lui-même et de ne pas être compris, il n’est jamais là où on l’attend. A l’image de Denis Diderot, dont il vient d’écrire et de publier la biographie (Diderot ou le bonheur de penser, éditions Fayard). Diderot dont il nous parle comme d’un frère, d’un ami. Une  intimité qui nous incite à mieux comprendre le philosophe des Lumières et qui jette un pont entre deux époques, qui se ressemblent finalement, tant il est urgent aujourd’hui, comme ce fut le cas au XVIIIème siècle, de repenser l’éthique de nos sociétés en s’appuyant sur plus de solidarité et de partage.

 

En ouverture de votre livre, ces mots de Diderot à Voltaire : « il faut travailler, il faut-être utile »… Est-ce pour vous, le sens de la vie?

Diderot dit ces mots dans une lettre à Voltaire, en refusant son invitation à diner. « Il vient un temps où toutes les cendres sont mêlées. Alors, que m’importera d’avoir été Voltaire ou Diderot, et que ce soient vos trois syllabes ou les trois miennes qui restent. Il faut travailler, il faut être utile ». Cette maxime me va très bien.

 

Que souhaitez-vous transmettre à vos enfants que vous avez appris de Diderot en le fréquentant ainsi ?

Le travail, la curiosité, et le rire.


Votre définition du bonheur ?

Avoir le privilège d’aider au bonheur des autres.

 
Vos clés du bonheur en pratique ?

Trouver toutes les occasions possibles d’être utile au bonheur des autres.

 
Soyez et heureux et faites-en profiter les autres
Belle semaine

 

Diderot ou le bonheur de penser, par Jacques Attali. Fayard.

 


 

 

 

 

 

 

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samedi 10 novembre 2012

Rencontre avec Boris Cyrulnik: Et, si la vie nous apellait toujours, y compris malgré nous....


Il y a des rendez-vous qui suscitent plus d’émotions que d’autres. Rencontrer Boris Cyrulnik est de ceux-là. Un privilège. Depuis son 1er best-seller, Un merveilleux malheur, où il définit, la résilience, comme une manière de se reconstruire autrement après un traumatisme, des millions de personnes ont pu, grâce à ses mots, accepter leurs traumatismes comme une force faisant partie de leur identité ; et, en finir avec la culpabilité de se savoir différent. Cette possibilité de se réparer, cette découverte majeure sur le fonctionnement psychologique de l’être humain, n’avait pas été identifiée avant lui, en France. Dans son dernier livre, Sauve-toi, la vie t’appelle (Odile Jacob) un thriller-psychologique, bouleversant et passionnant, Boris Cyrulnick  enquête de sur les mécanismes de sa mémoire en faisant l’exégèse de la construction d’une personnalité traumatisée. Et, nous prouve qu’un enfant abîmé, blessé, peut devenir un adulte réconcilié et apaisé !  Un formidable hymne à la vie !
           
       Vous pouvez retrouver cette ITW sur lepoint.fr

 
Votre définition du bonheur ?
C’est jouir du moment présent parce qu’on donne sens, ainsi, à ce qui nous arrive !

Les 10 clés du bonheur en pratique quand on est résilient par Boris Cyrulnick


1.    Avoir une bonne mère

2.    Savoir parler. Parler c’est créer une relation, affecter l’autre,

3.    Eprouver le plaisir de fabriquer des mots et de les échanger.

4.    Ne pas rester seul. La solitude est une immense destruction.

5.    Etre indulgent pour avoir beaucoup d’amis.

6.    Inventer et organiser des rites laïques pour partager avec ses proches: des repas, des sorties, des rencontres sportives,

7.    Donner sens à ce que l’on vit. Chercher dans sa mémoire ce qui peut donner sens à ses rêves

8.    Ne pas oublier que la vie nous appelle, même blessé.

9.    Savoir qu’il y  a toujours une braise de résilience sur laquelle souffler pour raviver le feu.

10.Trouver des tuteurs affectifs positifs
 

 Soyez heureux et faites-en profiter les autres