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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

dimanche 28 avril 2013

SAGESSE DU DALAI LAMA: prendre du recul et retrouver confiance en soi


Sortie en librairie le 7 MAI. Prix: 2,99 euros

Dans ce livre, je vous propose de découvrir la sagesse universelle de sa Sainteté le Dalaï Lama, et le regard plein de tendresse et de bienveillance qu'il porte sur le monde et les êtres.

Une sagesse, des paroles de Tenzin Gyatso, que je vous invite à méditer, et à lire et à relire afin qu’elles vous aident à aiguiser votre discernement et à faire preuve de toujours plus de bon sens dans ce que vous vivez. Ainsi, en comprenant mieux vos états d’âme, vous deviendrez moins dépendant des humeurs de votre esprit et vous apprendrez à prendre du recul vis-à-vis de certaines situations, à vous faire confiance, et à vous aimer.

Cinq chapitres et 200 citations environ composent ce livre:
-                  Les émotions,
-                  La famille, le couple, le rôle des femmes et des mères,
-                  La spiritualité et la préparation à la mort,
-                  Le monde moderne : les médias, l’éthique, l’environnement,
-                  Le Tibet et le bouddhisme
Le livre se glisse dans une poche ou dans un sac. Il a été pensé pour ça : sa taille: 8,7 cm × 12,2 cm fait qu’il peut-être emporté partout.
Vous pouvez ouvrir ses pages au hasard, concept qui n’existe pas dans le bouddhisme ou lire les chapitres selon vos besoins et envies du moment. Ce qui compte c’est de vous laisser porter par les paroles de sagesses de sa Sainteté le Dalaï Lama. Et, vous verrez, elles vous inspireront.
 
Soyez heureux et serein et faites en profiter les autres
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dimanche 21 avril 2013

Dalai Lama : suite de la visite en Suisse Avril 2013: comment vieillir sereinement?

                        
Il ne peut-être question de synthétiser les grands moments de la visite du Dalai Lama en Suisse en avril dernier. On ne résume pas la pensée, les enseignements du Dalai Lama. C’est  pourquoi je vous en propose quelques morceaux choisis proposés par l’université de Lausanne afin de vous donner envie d’aller écouter sa parole sur Youtube par exemple où l’on trouve retransmis notamment la rencontre entre sa Sainteté et des scientifiques sur le vieillissement et la fin de vie. Et, contrairement, à l’approche souvent négative qui est faite, en occident, de la vieillesse, dont le Général De Gaulle parlait en termes de naufrage, l’un des aspects de ce dialogue porta sur les aspects positifs de cette étape de la vie. Une révolution de la pensée, bienfaisante !
Le débat faisait intervenir des étudiants, et des spécialistes de tous les domaines scientifiques : de la psychologie à l'anthropologie, en passant par la médecine, la sociologie, l'histoire ou la neuropsychologie. 

Visite du Dalaï-Lama à l'UNIL: texte à retrouver en intégralité sur www.unil.ch.

Le dalaï-lama a rencontré les scientifiques de l'UNIL autour du thème vieillir et mourir en paix. Il a transmis un message de compassion et d'ouverture à l'autre, insistant sur l'importance d'une éducation séculière éthique dès le plus jeune âge, et disant également son scepticisme des rituels.

Un esprit aiguisé
Philippe Moreillon, vice-recteur et médiateur de la rencontre, engage la discussion sur la question de la vieillesse. Est-ce une bonne chose de vieillir ? « Cela dépend de la vie qu'on mène et du sens qu'on peut lui donner, commence Tenzin Gyatso, nom de réincarnation du 14e chef spirituel du Tibet. Tout au long de la journée, il n'aura de cesse de rappeler qu'il faut s'entraîner depuis son plus jeune âge et tout au long de sa vie à utiliser ses sens en faisant des expériences, mais surtout à travailler au niveau mental en acquérant un savoir et en gardant son esprit aiguisé. « Analyser par soi-même », un message qui résonne comme un mantra dans une université. Une bonne maîtrise de son esprit qui permet aussi de garder son corps en forme. Mais tout le monde vieillit, c'est inévitable. « Même si on est confronté à des pertes physiques, qu'on entend moins bien ou qu'on voit moins bien, il faut accepter la réalité et ne pas s'attacher au matériel. J'ai la chance d'avoir déjà vécu assez longtemps pour avoir une certaine expérience de ces questions », affirme-t-il en riant.
Le débat se poursuit, allant de la manière de vieillir serein et bien entouré à la question des démences telles Alzheimer, en passant par la question de l'isolement des personnes âgées. Des situations complexes qui demandent le plus souvent d'être réglées au cas par cas, selon le dalaï-lama, qui insiste toujours sur un travail d'introspection à faire sur soi-même, ainsi que par l'exercice de la compassion envers l'autre. « On ne peut pas tout résoudre par l'argent et la technologie. Et ce n'est pas en priant dieu - je pense qu'il a déjà assez à faire - que l'on peut régler ce genre de choses », confie-t-il de son air malicieux. Il s'agit de prendre le temps de penser. S'il n'a évidemment pas réponse à tout, le moine tibétain de 77 ans l'affirme clairement, mêlant souvent alors l'anglais à quelques mots de Tibétains, traduits par son fidèle accompagnateur Matthieu Ricard. Il insiste sur le fait que la spiritualité n'est pas forcément basée sur une croyance religieuse, promouvant ainsi un discours qui se veut universel. Elle repose sur des valeurs séculières qui en font un sujet qui concerne tout un chacun. Des principes moraux dont le système éducatif n'est aujourd'hui plus assez porteur, selon sa Sainteté.

Accueillir la mort
Après avoir mis à profit la pause de midi pour réfléchir au soleil, les discussions prennent de la profondeur en abordant la question de la mort. Il faut s'y préparer, surtout lorsque celle-ci survient à l'hôpital (26'000 personnes y sont décédées en 2012). Au travers de la visualisation ou de la méditation, on peut s'exercer à comprendre sa dissolution et l'impermanence de la nature. « Au moment où la mort arrivera, au mieux on pourra alors l'accueillir en amie et sans peur et au pire sans regrets ». Le dalaï-lama a aussi rappelé que l'euthanasie peut être acceptable lorsqu'il s'agit d'aider une personne qui n'a plus aucun espoir de vie. Mais qu'il est essentiel de contrebalancer les bénéfices sur le long et le court terme. Des questions éthiques qui doivent toujours être contextualisées.
La question des rituels a animé le débat de plus belle en fin d'après-midi. Une invention culturelle envers laquelle le dalaï-lama a exprimé son scepticisme. Le chef spirituel tibétain a également décrit longuement des cas de moines bouddhistes décédés, dont le corps se conservait pendant quelques jours sans se décomposer et a incité les chercheurs à investiguer ce terrain neurobiologique. Des recherches qu'il a aussi encouragé les étudiants à poursuivre dans le futur.
En conclusion, Sa Sainteté le dalaï-lama a tenu à dire que la fin de la rencontre ne signifiait pas une conclusion et qu'il était important que ce genre de débat mêlant sciences et spiritualité continue. Un voeu qui devrait se réaliser à l'UNIL par l'instauration d'un centre de recherche interdisciplinaire sur la vieillesse et la mort.
Les liens:
 
Soyez heureux et sereins et faites en profiter les autres

 

dimanche 14 avril 2013

Le Dalai Lama, l’interdépendance, une éthique séculière.... et la magie du virtuel


Je connais sa Sainteté le Dalaï Lama depuis une trentaine d’année environ et je ne me lasse jamais de l’entendre parler, à chacun de ses voyages en Occident, de l’importance d’incarner, d’actualiser, les qualités que sont la tolérance, la compassion, la solidarité, la générosité, l’amour, le respect, le pardon, la non-violence…. Qualités liées à une éthique séculière partagée par tous les êtres humains, au-delà des religions, et qui rendent possible le bien vivre ensemble.
Venu enseigner en Suisse pendant deux jours, les 13 et 14 avril, devant 8000 personnes, le Dalaï Lama a donc, une fois encore, conclu sa transmission en rappelant, la nécessité de développer ces qualités. dont nous manquons cruellement dans nos sociétés. 
Je n’ai pas pu me rendre en Suisse. Mais, après avoir écouté en streaming une partie des enseignements, je ne le regrette pas. La qualité est exceptionnelle. Le rendu étonnant. J’avais le sentiment d’être en la présence du Dalaï Lama, face à lui, de recevoir ses instructions en direct. J’ai retrouvé l’ambiance très particulière des enseignements donnés par le Dalai Lama et auxquels j'étais présente: les enfants qui circulent dans les allées, les pleurs des bébés amenés par les parents, la grande concentration des fidèles venus du monde entier et l’impression d’être propulsée au cœur de la tradition tibétaine. Les immenses tankas, ces peintures bouddhiques sur des rouleaux de soie, qui représentent le Bouddha Sakkyamuni, et des déités dont laTara blanche, etc, accrochées derrière le trône où se tient le Dalaï Lama. Les moines enveloppés dans leur robe bordeaux placés à gauche du siège de sa Sainteté, qui prient et écoutent sans bouger de longues heures, les paroles de Kundun, la Présence. Matthieu Ricard, son interprète exceptionnel, assis à sa droite, qui retransmet fidèlement jusqu’à la moindre de ses  expressions….
         
Alors, si un jour, quelles qu’en soient les raisons,vous ne pouvez pas vous rendre aux enseignements de Sa Sainteté, faites le en virtuel. C’est formidable.
La casquette bordeaux visée sur le crâne, la thermos également bordeaux emplie d’eau chaude à porté de main, le Dalaï Lama semblait en grande forme, et sa sérénité intacte malgré le drame des tibétains qui s’immolent depuis bientôt deux ans. Il explique avoir fait sien cet enseignement du grand maître Indien Shantideva qui dit en substance : « si vous rencontrez un problème et qu’il y a une solution, alors pourquoi vous en faire, vous trouverez cette solution. Et, s’il n’y a pas de solution, vous en faire, ne fera que renforcer votre souffrance ».  
La sérénité du Dalaï Lama s’est construite sur une grande lucidité et sur la connaissance de ce qu’est la réalité. Il ne peut pas aider, actuellement, directement ses frères tibétains. Il le sait. S’en vouloir ne servirait à rien et lui ôterait toute son énergie et toute possibilité d’agir quand le moment viendra. Il s’efforce donc de rester positif et continue de transmettre les fondements d’une éthique séculière, qui, il le pense, est à même de transformer le monde et les êtres. a condition que ces derniers cessent de vouloir , sans cesse, se différencier des autres. Car dit-il, vouloir vous différencier, c'est créer des séparations qui génèrent de la violence. Nous sommes tous égaux. nous sommes tous des êtres humains qui souhaitent être heureux. Pensez-y et réfléchissez à la manière dont vous pouvez vous améliorer pour rendre ce monde meilleur…  
Pendant la dernière demi-heure,  taquin, il rie gentiment de nos travers d’occidentaux obsédés par le paraître. Il raconte avoir rencontré dernièrement en Italie une jeune femme aux cheveux bleus. La salle est hilare. Il parle de beauté extérieure pour nous faire comprendre l’importance de  travailler à notre beauté intérieure. Développer de bonnes intentions, être un bon être humain, avoir une éthique ... Tout cela est essentiel et participe par exemple à la beauté du monde! 
 
( la suite la semaine prochaine)

Soyez heureux et sereins et faites en profiter les autres

 
  NB:
www.dalailama2013.ch.
Le lundi 15 avril 2013, le Dalai-Lama s'arretera le temps d'une journée à l'Université de Lausanne pour participer à une rencontre avec les scientifiques. Une rencontre basée sur le thème: "Vivre et vieillir en paix, regards croisés sur la vieillesse". Cet événement est destiné à un public participant sur invitation et il sera retransmis en direct sur www.unil.ch.
 

dimanche 7 avril 2013

Compassion : Manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur de Karen Armstrong


C’est un fait, il est difficile de vivre sereinement dans une société qui va mal. Les crises qui traversent la notre depuis 2008, en ébranlant tragiquement ses fondations sociétales, économiques, éthiques, …, conduisent les individus à prendre conscience que rien ne dure et à éprouver douloureusement leur vulnérabilité, leur finitude, …
C’est bouleversant, dérangeant, inquiétant, déstabilisant ! Et, ça fait mal !
C’est vrai ! Mais, c’est aussi l’occasion de faire évoluer ce monde en profondeur. Les crises ont une vertu essentielle : nous empêcher de continuer à pratiquer la politique de l’autruche. Alors, profitons de ce changement de société qui est en marche, qu’on le veuille ou non, pour repenser nos comportements, nous remettre en question, et mettre en place un nouveau type de relations humaines.
Comment ? En installant la compassion au cœur de nos existences : vis-à-vis de nous-mêmes et des autres, comme nous y invite, dans son dernier ouvrage, la britannique Karen Armstrong, spécialiste de l'histoire des religions et auteure de « Compassion, manifeste révolutionnaire pour un monde meilleur ». (Collection L’Esprit d’ouverture de chez Belfond. A partir du 18 avril) ( A lire absolument. Sortie le 18 avril. Commandez-le )

Pour cette femme, extraordinaire d’érudition et de cœur, la compassion, règle d’or partagée par toutes les religions, reste le vrai défi de notre époque. Car dit-elle : « Dans un monde de plus en plus inégalitaire et intolérant, il semble urgent de redéfinir notre rapport à l’autre et à la différence.  La compassion est révolutionnaire. C’est un sentiment capable de faire sauter les barrières politiques, idéologiques et religieuses. C’est un outil indispensable pour établir une économie équitable et une collectivité planétaire vivant en paix.»
La compassion se décline donc, d’abord, ici, sur un mode laïque. Pour cela, Karen Armstrong, nous enseigne à pratiquer cet art de vivre en suivant des étapes précises qui aident à transcender nos limites, à remplacer nos préjugés par de l’empathie et à placer l’autre au centre de nos priorités. Sans s’oublier pour autant.
Eprouver de la compassion et agir en conséquence, en conscience, oblige à développer une forme de lucidité. Apprendre la compassion, devenir plus tolérant, plus juste, plus ouvert, plus sensible aux réalités des autres, ne consiste pas en effet à ne plus rien ressentir, à ne plus avoir mal, ou à vivre au pays des Bisounours. Non ! La compassion en action apprend au contraire, à accepter les hauts et les bas de l’existence, et à poser un autre regard, lucide mais bienveillant, sur les choses, les êtres et sur vous; vous, ce maillon, ce 1er pas indispensable. Car, comment aimer la vie, quand on ne s’aime pas ? Comment aimer autrui quand on ne s’aime pas ? C’est impossible. D’où l’importance de générer d’abord de l’auto-compassion !
 
Je vous recommande ce livre. Les conseils pratiques – un programme en 12 étapes- donnés par l’auteur, font appel à ce qui est de meilleur en chaque être humain. Le révèle. Le réveille. Et, nous invite à le découvrir chez l’autre. Alors, n’attendez-pas !
Qui est l’auteur ?
Une intellectuelle anglaise, anticonformiste, et spécialiste des religions. Engagée dans la lutte pour la défense des libertés religieuses, elle siège à l’Alliance des civilisations (AOC), où elle représente l’Europe de l’Ouest aux côtés d’Hubert Védrine. Personnalité charismatique, lauréate du prix TED 2008, elle est connue pour sa dénonciation virulente des dérives fondamentalistes.  En 2009, elle a lancé sa révolution de la compassion. Et, depuis des milliers de gens ont décidé de la suivre. Parmi eux, le dalaï-lama, Desmond Tutu, Peter Gabriel, Meg Ryan…
Signez la Charte de la Compassion : www.charterforcompassion.org
et venez nombreux assister à la conférence de l’auteur, le 23 avril,
dans le cadre de la 1ère Journée de la compassion lancée par les éditions Belfond et l’INRESS : compassion.inress.com

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lundi 1 avril 2013

Mourir est un art, comme tout le reste" Oriane Jeancourt Galignani Albin Michel

Puissance de l’évocation de l’auteur : on rentre d'emblée dans ce livre, comme si c’était un morceau de notre vie. Et, cela l’est sans doute un peu aussi. Qui n’a pas connu en effet, un jour, cette tristesse infinie, sourde et persistante, ce désespoir absolu, face au non-sens que revêt parfois l'existence? Qui ne s’est pas trouvé, un jour, devant cette épreuve, trouver, ne serait-ce qu’un instant, que le chagrin d’être en vie, est trop difficile à supporter, trop éreintant, pour avoir le courage de continuer ? Mais, contrairement à la poétesse Sylvia Plath dont il est question ici, nous sommes remontés, quand nous avons touché le fond! Les liens que nous avons avec nos proches, aident en général à passer ces caps douloureux et à ne pas renoncer.
Mais, ce qui est vrai pour la plupart d’entre nous, ne l’est pas toujours dans la maladie bipolaire.  Car, c’est aussi de cette maladie dont il est question dans ce livre qui raconte, de manière romancée, la dernière nuit de la grande poétesse, Sylvia Plath, qui mis fin à ses jours le 11 février 1963, à l'âge de trente ans. Jeune, belle, plutôt fortunée, talentueuse, deux enfants, une famille jugée idéale, malgré un mari, Ted Hughes, beau et célèbre mais volage, elle semblait avoir tout pour être heureuse. Mais, ce n’était pas le cas.  
La force de ce livre est de nous faire partager, et éprouver, pas à pas, les étapes qui conduisirent la poétesse à prendre cette décision irrévocable: mettre un terme à sa vie. Sans haine, sans ressentiment, sans regret. Pour ne pas risquer d’abîmer d’avantage encore ses enfants. A cause de son incapacité à vivre du fait de la pathologie dont elle souffrait, la maladie maniaco-dépressive ou trouble bipolaire, méconnue et mal soignée à l’époque.
L’écriture d’Oriane Jeancourt Galignani, dense, puissante vivante, imagée, nous amène à vivre au plus près des émotions et des pensées de  Sylvia Plath. Ses blessures jamais cicatrisées ni acceptées ; le vide affectif abyssal qui est le sien ; sa peur de l’abandon ; son manque de racines, de repères ; sa soif d’absolu que rien bien sûr, ni son époux, ni la maternité, ni l’écriture malgré une force créatrice hors du commun, ne pourront jamais combler…. Et, sans l’approuver, on saisit le cheminement qui génère ce geste ultime.
 
De plus, l'approche empathique de l’auteur, en conduisant le lecteur, à appréhender et à accepter les fragilités de Sylvia Plath, l'amène à faire un réel travail d’ouverture à l’autre. Et, à poser un autre regard, plus tendre, plus compatissant, sur ses propres contradictions, faiblesses et zones de fractures.
Alors, oui, lisez ce livre, pour la puissance du récit, et, pour apprendre à ne plus juger, et à accepter l’autre dans l’entièreté de ce qu’il est, même si vous ne le comprenez pas. 
L’auteur : Oriane Jeancourt Galignani est critique littéraire. Elle travaille depuis six ans pour le magazine Transfuge. Elle représente le magazine à la télévision dans La Matinale de Canal + et en radio sur RCJ. "Mourir est un art, comme tout le reste" est son premier roman. 
 
 Sylvia Plath poétesse américaine des années 60. Un roman autobiographique : La Cloche de détresse,  devenu un livre culte.
 
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