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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

dimanche 24 novembre 2013

Vous êtes stressé, tendu, angoissé, fatigué.... faites des mini-récréations chaque jour....Et, soyez heureux...

Lors de l’un de ses cours à Stanford, le responsable du département de Psychiatrie, a abordé les relations entre le corps et l’esprit, le stress et la maladie, en mettant en avant  les différences existantes entre les deux sexes.
Une approche inattendue pour son oratoire.
Une approche, non sexiste mais pouvant-être cependant pour certains, dérangeante, puisque elle met en exergue la qualité de la capacité relationnelle qui peut parfois, exister, entre les femmes de manière à inciter les hommes à transformer leurs comportements entre eux. Le but : améliorer notre santé physique et psychique.
Que dit ce professeur ?
1/ Que l’une des meilleures choses qu’un homme puisse faire pour sa santé est de vivre avec une épouse ou une compagne alors qu’une femme, doit, quant à elle, entretenir ses relations avec ses amies.
2/ Que les relations qu’ont les femmes : leur écoute, leur compréhension, le soutien qu’elles manifestent entre elles, les aident à mieux gérer les différents stress et difficultés de la vie. Elles se confient, parlent de leurs sentiments, de ce qu’elles ressentent….. et, ces moments entre filles, ces manières de partager ce qu’elles éprouvent, favorisent la production de sérotonine – un neurotransmetteur favorisant la sensation de bien-être. Passer du temps entre amies, est donc tout aussi important pour sa santé que de faire du jogging ou de la gym.
3/ Que les hommes ne connaissent pas ce type de relation ! Le plus souvent, leurs rapports amicaux tournent autour de leurs activités. Ils évoquent rarement ce qu’ils ressentent ! Alors que c’est fondamental pour rester en bonne santé  physique et psychique !

Quelle leçon tirer de cette histoire qui circule sur le net en ce moment pour les filles et les garçons?
1/ Qu’il importe, quel que soit notre sexe, de cultiver les relations amicales en étant soi-même ! Se confier c’est ouvrir son cœur ! C’est être vrai ! Un privilège rare à notre époque ! Attention, à qui vous vous racontez cependant !
2/ Qu’être authentique, sincère, aide à se faire du bien, à rester en forme !
3/ Que développer de véritables relations avec l’autre, c’est comprendre le sens de nos vies ! Seuls, nous ne sommes rien! Nous n’existons qu’en relations, qu’en interdépendance avec les autres ! L’autre est notre miroir. Il nous montre qui nous sommes (par ses réactions conscientes et inconscientes). Il nous aide à nous construire, à nous enraciner dans le moment, en faisant que notre présence soit vivante  puisqu’en lien avec un autre !

Aussi, quand vous partagez avec autrui, quel qu’il soit, félicitez-vous de faire quelque chose de positif pour votre santé physique et psychique ; et pour le reste de l’humanité.
Et, soyez heureux, d’en finir avec l’ego, qui vous fait croire que vous êtes seuls, séparés des autres.
Etre heureux, c’est prendre conscience que tout est lien, interdépendant et que nous sommes l’un des liens qui tissent le filet du monde

Belle route ! Soyez heureux et faites en profiter les autres




dimanche 17 novembre 2013

Heureux....

Bonjour,
Pour lutter contre la morosité ambiante, je vous propose de découvrir quelques extraits de l'un des almanachs que je propose pour 2014: Heureux : aux éditions Solar 
Ne redoutez pas les épreuves. Elles vous poussent à trouver les moyens qui vous rendront heureux. La souffrance est un aiguillon.

"Le bonheur ne consiste pas dans la possession de troupeaux et de l’or. C’est dans l’âme qu’est le siège de la béatitude"
Démocrite (philosophe grec, 460-370 av. J.-C.)


Une bonne nouvelle : votre bonheur dépend de vous. Non des circonstances extérieures. Soyez attentif à vos pensées et à vos émotions. Ne vous laissez pas déborder et manipuler par elles au quotidien et vous vivrez dans l’harmonie.


 "L’origine de toute joie en ce monde est la quête du    bonheur d’autrui."
 Shantideva (philosophe indien, v. 685-763)

Vous ne pouvez pas être heureux sans les autres. Alors, allez vers eux, sans rien en attendre de particulier, le cœur et l’esprit ouvert. Cela changera foncièrement votre journée.


"Tout est vrai et non vrai. Non vrai et vrai. Ni vrai ni non vrai. Tel est l’enseignement de Bouddha."

"C’est votre esprit, et les projections qu’il fait, qui crée le monde dans lequel vous évoluez. Aussi, choisissez de ne laisser s’épanouir que des pensées et émotions positives. Vous ne vivrez pas dans un état d’extase permanent mais vous pourrez vous appuyer solidement sur les valeurs ainsi générées.

Finissez-en avec les jugements négatifs que vous portez sur vous, sur autrui et sur ce que vous vivez. Décidez chaque matin, au lever, que vous ferez tout pour modifier cette habitude qui vous maintient dans la souffrance. Et, vous serez bien plus serein."

Nagarjuna (moine bouddhiste et philosophe indien, iie-iiie siècle)




  BELLE ET HEUREUSE ROUTE

dimanche 10 novembre 2013

La Pleine Conscience pour en finir avec les régimes

Apprendre la satiété grâce à la Pleine Conscience :
Vous avez , sans doute, comme moi, déjà succombé à la tentation de suivre un régime, puis un autre, avec le lot de désillusions que cela sous-tend et une réelle insatisfaction.
Si vous en avez ras-le-bol de cet esclavagisme alimentaire et que vous souhaitiez retrouver du plaisir en cuisinant et en mangeant, alors, essayez-vous à la Pleine Conscience.

Il s’agira ici de vous observer en train de manger, afin que vous goûtiez, en conscience, pleinement, à l’acte de vous nourrir grâce à un exercice simple à réaliser à table. 
Asseyez-vous un peu en avant de votre chaise, vos mains ouvertes sont placées près de votre assiette, vide. Respirez profondément quelques minutes en suivant le trajet du souffle dans votre corps. Vos bras, vos épaules sont relâchés, votre colonne vertébrale reste droite, sans tension excessive, vos yeux sont mi-clos, votre regard est dirigé sur un point situé à 1 mètre environ dans l’espace devant vous. Ressentez intensément les sensations liées aux mâchoires et à la bouche.  Les dents ne se touchent pas. Les lèvres légèrement entrouvertes dessinent un léger sourire. La langue repose naturellement contre le palais. Votre salive s’accumule doucement dans la cavité buccale. Soyez conscient des pensées qui traversent votre esprit, sans vous y attarder. Puis, prenez un seul aliment et déposez-le dans votre assiette, en étant conscient de vos gestes, de son poids, de sa consistance. Regardez sa couleur, sa forme. Demandez-vous s’il a une odeur, ou pas. Quand c’est fait, portez-le à votre bouche. Sentez là aussi sa forme, sa consistance, …,  notez mentalement l’endroit où il se trouve, sa relation avec vos dents, votre langue, votre salive. Soyez attentif à chaque bouchée quand vous la mâchez, l’avalez. Observez la participation de vos sens : le toucher, l’odorat, la vue, le goût, l’ouïe. Prenez conscience que vous êtes en lien avec le reste du monde pour un geste aussi simple que celui de vous nourrir. Réfléchissez aux conditions qui furent nécessaires pour que cet aliment arrive sur votre table. 
Terminez votre repas de la même façon. 
Ce processus vous aidera à vous ancrer dans votre corps et dans vos énergies, et à ne plus être emporté par des vagues émotionnelles compulsives quand vous n'allez pas bien. Vous aurez la sensation que votre être se déploie à l’infini. Vous vous sentirez relié à la nature et au reste du monde. Vous serez pleinement conscient du moment présent. 

Bon appétit
et belle route.
Soyez heureux

samedi 2 novembre 2013

La Toussaint : apprendre à apprivoiser la mort

En occident, la Toussaint est un moment privilégié, où nous pouvons et devons penser notre relation à la mort : la nôtre, celle de nos proches. Pour moi, la liberté fondamentale de l’être humain est là,  dans cette confrontation lucide, voulue, acceptée, familière, sans pathos, neutre même en un sens, avec la mort et donc avec nos convictions, nos failles, nos peurs, nos exigences, la beauté de nos sentiments aussi parfois.

L’existence apprend sans cesse à lâcher-prise et l’importance d’aimer et de partager d’avantage chaque jour avec les autres. Seul  l’amour rend vivant, relie aux autres, fait que nous nous sentons moins seuls au moment de mourir. C’est pourquoi, il importe moins de se libérer de la peur de la mort et de la souffrance, que d’apprendre à aimer. Aimer aide à avoir moins peur, de la vie, de la mort. L’effroi de l’inconnu diminue voire s’efface quand on aime.
Face à la vie et ses mystères, nous sommes tels ces quatre aveugles qui n’avaient jamais vus d’éléphant et qui essayèrent de se le représenter lorsqu’un de ces étranges animaux arriva dans leur village.
Chacun le toucha.
Le premier placé au niveau de sa jambe s’écria : cet animal est comme un très grand pilier.
Pas du tout, répondit le second qui touchait la queue.
Vous vous trompez répondit le troisième qui tâtait la trompe : il ressemble à une branche épaisse
Le quatrième qui palpait l’oreille s’écria alors : mais non c’est plutôt comme un grand éventail ….
Chacun pensait avoir raison, et ils commencèrent à se disputer.
Un sage qui passait par là, s’arrêta et leur demanda :
Que se passe-t-il ? Pourquoi discutez-vous ainsi ?
Nous ne parvenons pas à nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble cet éléphant.
Ils exposèrent leur point de vue et le sage répondit :
En réalité, vous avez tous raison. Vous ne touchez pas la même partie l’animal c’est pourquoi, ce que vous affirmez est différent.

Il en est de cette parabole comme de nos croyances en la vie et en la mort. Nous ne percevons qu’une parcelle de la vérité. Aussi, le sachant, apprenez à savourer pleinement l’instant et croquez la vie à pleine dents. 

BELLE ROUTE