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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

samedi 2 novembre 2013

La Toussaint : apprendre à apprivoiser la mort

En occident, la Toussaint est un moment privilégié, où nous pouvons et devons penser notre relation à la mort : la nôtre, celle de nos proches. Pour moi, la liberté fondamentale de l’être humain est là,  dans cette confrontation lucide, voulue, acceptée, familière, sans pathos, neutre même en un sens, avec la mort et donc avec nos convictions, nos failles, nos peurs, nos exigences, la beauté de nos sentiments aussi parfois.

L’existence apprend sans cesse à lâcher-prise et l’importance d’aimer et de partager d’avantage chaque jour avec les autres. Seul  l’amour rend vivant, relie aux autres, fait que nous nous sentons moins seuls au moment de mourir. C’est pourquoi, il importe moins de se libérer de la peur de la mort et de la souffrance, que d’apprendre à aimer. Aimer aide à avoir moins peur, de la vie, de la mort. L’effroi de l’inconnu diminue voire s’efface quand on aime.
Face à la vie et ses mystères, nous sommes tels ces quatre aveugles qui n’avaient jamais vus d’éléphant et qui essayèrent de se le représenter lorsqu’un de ces étranges animaux arriva dans leur village.
Chacun le toucha.
Le premier placé au niveau de sa jambe s’écria : cet animal est comme un très grand pilier.
Pas du tout, répondit le second qui touchait la queue.
Vous vous trompez répondit le troisième qui tâtait la trompe : il ressemble à une branche épaisse
Le quatrième qui palpait l’oreille s’écria alors : mais non c’est plutôt comme un grand éventail ….
Chacun pensait avoir raison, et ils commencèrent à se disputer.
Un sage qui passait par là, s’arrêta et leur demanda :
Que se passe-t-il ? Pourquoi discutez-vous ainsi ?
Nous ne parvenons pas à nous mettre d’accord pour dire à quoi ressemble cet éléphant.
Ils exposèrent leur point de vue et le sage répondit :
En réalité, vous avez tous raison. Vous ne touchez pas la même partie l’animal c’est pourquoi, ce que vous affirmez est différent.

Il en est de cette parabole comme de nos croyances en la vie et en la mort. Nous ne percevons qu’une parcelle de la vérité. Aussi, le sachant, apprenez à savourer pleinement l’instant et croquez la vie à pleine dents. 

BELLE ROUTE















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