Qui êtes-vous ?

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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

samedi 21 décembre 2013

L'esprit de Noël: l'amour et l'espoir, deux énergies essentielles pour vous faire du bien. Bonnes Fêtes

Bonjour à tous,
Ce sont les fêtes de fin d'année. On aime ou pas selon notre histoire personnelle, heureuse ou pas en famille...
Plusieurs choses peuvent-être méditées pendant cette période:
1/ Le sens des racines et de la famille: c'est ce qui vous a construit, ce qui vous a fait, ce qui vous donne envie de changer, d'évoluer pour ne pas ressembler à vos parents ou pour, au contraire, essayer d'acquérir les valeurs qu'ils vous ont transmises.... quoiqu'il en soit, pardonner est le début de toute guérison intérieure. Aussi, ne rejetez pas tout en blog sous peine de vous nier... 
2/ La notion de renaissance et de changement des énergies. Les asiatiques considèrent que les nouvelles énergies qui fleuriront au printemps, dans la nature et dans nos corps, naissent à ce moment de l'année. Profitez-en pour faire le point, un bilan, sur l'année qui vient de s'écouler et sur ce que vous souhaitez voir se réaliser en 2014. Essayez de visualiser vos énergies se concentrer en vous pour atteindre vos buts et visualisez les moyens qui vous seront nécessaires pour y parvenir. Listez tout cela afin de le garder en mémoire et vous y reporter chaque fois que vous en ressentirez le besoin
3/ Enfin, cette période est un moment où nous devons laisser l'espoir, qui est une énergie extraordinaire, investir totalement nos vies. Les humains ont inventés le Père Noel pour que les enfants puissent apprendre, au moins une fois l'an, à enchanter leur vie. A croire au merveilleux et que tout est possible. Cette pensée magique se réalise pour eux à travers les cadeaux que nous leur faisons. Faites de même pour vous. Utilisez cette pensée magique pour vous élever, apprendre à transcender ce qui est négatif, transformer vos mauvaises habitudes en des attitudes positives.... 

Et, pour vous y aider, inspirez-vous de ce poème de toute beauté : Invectus. Il fut le poème préféré de Nelson Mandela, premier président noir d'Afrique du Sud. Il l'a soutenu durant 27 longues années passées de prison .

"Dans la nuit qui m'environne,
Dans les ténèbres qui m'enserrent,
Je loue les dieux qui me donnent
Une âme, à la fois noble et fière.

Prisonnier de ma situation,
Je ne veux pas me rebeller.
Meurtri par les tribulations,
Je suis debout bien que blessé.

En ce lieu d'opprobres et de pleurs,
Je ne vois qu'horreur et ombres
Les années s'annoncent sombres
Mais je ne connaîtrai pas la peur.

Aussi étroit soit le chemin,
Bien qu'on m'accuse et qu'on me blâme
Je suis le maître de mon destin,
Le capitaine de mon âme."

L'auteur du poème est  le britanique William Ernest Henley (1849–1903.)
Atteint de tuberculose osseuse à 12 ans, Henley a dû subir l’amputation d’un pied.
 Il a écrit le poème Out of the night that covers me sur son lit d’hôpital en 1875. 
Plus tard, un éditeur a intitulé le poème Invictus.

Belles Fêtes
Soyez heureux et serein 
Et partagez, sans compter, votre joie intérieure et votre confiance en la vie avec les autres



dimanche 15 décembre 2013

Rien n'est impossible: Didier Van Cauwelaert

Bonjour, 
Retrouvez l'intégralité de ma rencontre avec Didier Van Cauwelaert en cliquant sur le lien suivant: 

Une belle rencontre dont je vous livre ici quelques extraits:

Dans  le Dictionnaire de l'impossible, son dernier livre paru chez Plon, Didier Van Cauwelaert associe science, imagination et passion pour s’aventurer avec un formidable enthousiasme dans des univers que la majorité d’entre nous n’effleure qu’avec précaution, par peur de l’inconnu ou pour éviter d’être moqué par ceux qui font de la logique, un rempart. L’écrivain Prix Goncourt, Grand prix du Théâtre de l'Académie française, prix Science-Frontières de la vulgarisation scientifique, n’hésite jamais, quant-à lui, à franchir les frontières du visible et de la raison ordinaire pour voyager aussi loin que ses sens, ses envies, ses convictions, la nécessité, l’entraînent. Car l’homme ne fait rien du bout du cœur. Son parcours montre qu’il se jette tout entier dans ce qu’il entreprend : ses romans, ses essais, ses pièces de théâtre, ses collaboration au cinéma et à la télévision…. Une vie dense, intense, fondée sur une quête intérieure impérieuse qui le pousse, par empathie, à approfondir, sans cesse, sa connaissance du monde, des autres et de lui-même. Un cheminement qu’il nous convie à faire, avec lui, dans cet ouvrage foisonnant, rigoureux, très documenté, qui nous incite à vivre et à penser, le monde, autrement!
 
........
Quel est le sens de la vie pour vous ?
La vie sert à créer des liens. A comprendre que nous sommes connectés à ce qui nous entoure, au visible, à l’invisible. A développer l’empathie. A modifier la réalité grâce à l’imaginaire, l’idéal, la générosité, l’intelligence.
La force qui gouverne la vie, est l’imagination. Nous devons  profiter de ce passage sur terre pour nous en servir et faire en sorte que tout soit mieux, dans tous les domaines. Ce n’est pas facile mais c’est possible. Il y a des hauts et des bas mais le destin de l’homme est d’écrire le monde, de le rêver grand, et de le construire de manière belle et éthique. Aussi, ne perdons pas de temps à nous révolter contre des choses inévitables telles que la mort. J’ai le privilège de ne jamais avoir eue peur de la mort. Peut-être, c’est une hypothèse, parce qu’ayant fait un arrêt du cœur à la naissance, j’y aie été confronté très tôt. Ce qui pourrait expliquer également mon aptitude à éprouver, depuis toujours, une empathie joyeuse et naturelle pour les êtres et les choses. Quoiqu’il en soit, nous sommes tous, chacun avec nos spécificités, au service de la vie. Nous avons un rôle à jouer dans le mouvement général de la création, y compris après la mort. Je pense qu’il y a autre chose après. Une forme de conscience qui dépendra de ce qui nous sera nécessaire et des besoins de l’univers, au moment où nous mourrons. 

En introduction de votre dernier livre : 3 phrases qui résument, me semble t’il votre démarche…
La 1ère est de Saint Augustin et parle de la nécessité de lutter contre l’ignorance…
La science évolue très vite. Méfions-nous des jugements hâtifs et de ne pas rejeter trop vite des phénomènes que nous ne comprenons pas encore. Notre méconnaissance des lois de la nature peut nous faire croire au miracle ou nous conduire à parler de paranormal pour des faits qui seront bientôt explicables. Le terme paranormal a été employé, la première fois, en 1902, c’est-à-dire hier, à l’académie des sciences pour parler des atomes et des molécules. Avec le recul, cela semble incroyable. Aussi, soyons prudents ! Ce qui semble vrai aujourd’hui, sera peut-être faux demain ! Ne condamnons pas des réalités qui remettent en question nos concepts et nos croyances. Essayons plutôt de comprendre ce qu’elles disent du monde.
 .... 

Cette approche de la vie…. Fait-elle de vous, un homme heureux ?
L’empathie que j’éprouve spontanément pour les êtres et la vie en général, est au départ de cette approche.  Elle me pousse à être en harmonie, en accord avec les forces qui m’entourent, m’habitent, me dépassent, me transcendent ; à être en lien avec l’ensemble de l’existence, sans jugement d’exclusion, sans fanatisme….. Le bonheur est un état de partage, fragile, menacé par l’extérieur et par la peur qu’on a de le perdre. Mieux vaut miser sur la joie qui est une force motrice, un système immunitaire, pour changer le monde grâce à la puissance de notre imaginaire. Je m’y efforce. J’espère que ce livre et le prochain tome qui suivra, aideront les lecteurs à faire de même. 

Belle Route
Soyez heureux


dimanche 8 décembre 2013

prendre sa vie en main à l'image de Mandela: homme libre, responsable, équanime et bon envers tous les êtres

     
         Accepter ce qui est et cultiver le sens de la responsabilité
Nous sommes au début d’un nouveau monde dont nous ne pouvons imaginer la forme qu’il prendra. Le sociologue Edgar Morin parle à ce propos de crise de civilisation majeure. C'est, dit-il en substance, « le socle même de nos valeurs et croyances qui vacille sur ses fondations. ». Pour anticiper et accompagner au mieux les changements annoncés, nous devons prendre conscience que tous les êtres humains sont en relations constantes, interdépendantes, que nos expériences sont éphémères et qu’il est donc vain de s’y attacher et, agir en conséquence. La science, la mondialisation, prouvent chaque jour que tout est lié, les humains, les animaux, les plantes ; que notre avenir est commun.  Le savoir intellectuellement ne suffit pas. Beaucoup d’individus refusent ce fait dans leur chair. La peur de la précarité et de la souffrance, le délitement des liens familiaux et sociaux, les pousse à se replier sur leurs fragiles certitudes. Attitude instinctive de survie qui ne leur permettra pas, cependant, d’éviter, les peines à venir. Mais, comment sortir de ces schémas qui nous concernent tous, plus ou moins? Comment bousculer nos habitudes mentales ? L’une des solutions proposée par les thérapeutes, est d’apprendre à accepter de faire face à la réalité en développant notre sens des responsabilités et les qualités qui en découlent: le courage, la volonté, la bienveillance, le sens de l’altérité. S’appuyer et se confronter à la réalité rend plus fort intérieurement, oblige à devenir adulte et à trouver des solutions justes et adaptées, s’il y en a, pour sortir des crises intérieures et extérieures traversées. C’est parfois difficile et douloureux. Nous préférons tous que les évènements correspondent à nos désirs et à nos souhaits de manière à être protégés du malheur. Mais cette pensée est utopique. La réalité est faite de hauts et de bas ; de joies et d’épreuves qui révèlent la vérité des êtres en leur permettant de mieux se connaître et de faire des choix de vie. Ces mouvements sont inhérents à l’existence. Alors, autant  les accompagner, lucidement et de manière pragmatique, afin d’utiliser  au mieux nos possibilités et potentiels.
Exercice : accepter la réalité:
Selon la psychothérapeute Virgnia Satir, accepter ce qui est consiste à « voir et entendre ce qui est, au lieu de ce qui devrait être, avoir été, ou devoir se produire ». Toute démarche thérapeutique s’ancre dans cette approche. Toute décision visant à vivre autrement également. De quoi s’agit-il ? De rentrer pleinement et sans à priori en contact avec ce qu’est la réalité quand elle est dépourvue de nos attentes et projections. Ce n’est pas simple. Nous sommes tous bardés de convictions, de croyances, d’espoirs et de peurs qui déforment notre perception des choses. C’est vrai. Mais, nous pouvons changer. Virgnia Satir propose 5 clés pour y parvenir, peu à peu.
-        S’efforcer de voir et d’entendre ce qui est,
-        Oser dire ce qui est ressenti et pensé au lieu de discourir sur ce que vous croyez, voulez, projetez, espérez, redoutez. Cette transparence demande que soit établie une relation de confiance et de respect avec son partenaire.
-        S’autoriser à ressentir ce que vous éprouvez : peine, colère, ressentiment, envie, jalousie, haine, joie, enthousiasme,
-        Se demander ce que vous voulez et souhaitez vraiment dans votre vie. Vous et pas votre famille ou la société,
-        Oser prendre des risques pour être vous-même.
     Vous pourrez ainsi décider en toute lucidité de ce que sera votre chemin de vie. Faites le, à votre rythme. On ne change pas des habitudes de pensées et des émotions récurrentes en un claquement de doigt. Cela peut demander des années mais qu’importe si vous vous réalisez peu à peu.

Pour vous aider à changer de point de vue, vous pouvez également développer          vos qualités en vous efforçant d’agir de manière positive.
Quelques exemples d’actions :
- sélectionnez des programmes non violents à la télévision, des lectures, des expositions, des films, qui nourrissent intellectuellement, artistiquement, votre réflexion;
- cessez de critiquer les autres ou les situations et efforcez-vous de voir le verre à moitié plein au lieu du verre à moitié vide ;
- dans vos relations, privilégiez des rapports basés sur l’amour, la tolérance, la solidarité, le respect et la non-violence. Evitez les rapports de force et les conflits qui vous conduiront à vous forger des carapaces sociales;
- adoptez aussi souvent que possible une attitude positive et bienveillante envers vous-même. Aimer les autres, implique de s’aimer et de s’accepter ;
         En clair, faite de votre univers le meilleur des mondes possibles.
Enfin, faites chaque soir le bilan de ce que vous avez entrepris dans la journée. Cela vous donnera des repères et vous encouragera à poursuivre la transformation entamée.

La phrase pour accompagner votre semaine est de Matthieu Ricard : « Le bonheur est le résultat d'un mûrissement intérieur. Il dépend de nous seuls. Il est le résultat d'un travail patient, poursuivi de jour en jour. Le bonheur est une manière d'être, un art de vivre.

Belle route
Soyez heureux

dimanche 1 décembre 2013

Etre heureux, c’est prendre conscience que tout est lié et que nous sommes une partie essentielle de ce tout.....

Etre heureux, c’est en finir avec l’Ego, qui nous fait croire que nous sommes seuls, séparés des autres 
Toute notre  vie  est consacrée à la recherche du bonheur. Pourtant, paradoxalement nous nous complaisons dans la souffrance, la plainte, le ressentiment, la culpabilité, la haine de soi et donc des autres, …. , sans même nous en rendre compte, tant nos habitudes de vie, notre éducation, notre relation au monde et à autrui, nous conduisent à reproduire des schémas de comportements qui nous étouffent. De plus, dans nos sociétés judéo-chrétiennes l’idée du bonheur est souvent associée, inconsciemment, à un état d’être qui se vivra essentiellement après la mort, lorsque nos actes comptés et pesés, il sera possible de demeurer pour l’éternité, ou presque, dans ces paradis dont parlent les hommes d’églises depuis plus de 2000 ans, et dont ils sont les intercesseurs. Dans la plupart des religions monothéistes, la carte qui nous relie aux cieux ne se compte pas en nombre d’étoiles mais en péchés, absous ou non, confessés parfois, et toujours culpabilisants. Mais les pêchés dont parlent les religieux ne sont souvent que des ersatz, des leurres, destinés à nous faire oublier les vraies causes de nos blessures et souffrances intérieures : notre peur de la mort et de la souffrance, la difficulté de donner un sens à ce que nous vivons, les angoisses générées par des Ego qui enferment et mutilent l’être, ….., par toutes ces terreurs primaires d’humains qui nous font oublier que notre rôle est de grandir libres et que là, est la clé du bonheur. Libres de faire du bien donc de rendre les autres heureux. Libres de poser un autre regard sur tout système qui enferme. Libres de se faire confiance, de respecter les autres, d’aimer, de partager, de se montrer altruistes, et d’aimer vivre.
Dans le Bouddhisme la clé du bonheur est indissociable de ce que la souffrance enseigne. Pas de celle qui punit ou qui est subie comme une rédemption, mais comprise, acceptée, reconnue  afin de ne plus se laisser happer par des pensées, actions, paroles qui en génèrent de nouvelles. Le Bouddha est souvent comparé à un thérapeute. Médecin des corps et des esprits Sakyamuni (Bouddha) a décrit un processus en quatre étapes. Il a diagnostiqué la maladie -la souffrance-, déterminé la cause de cette pathologie -ses raisons-, montré le but - la cessation de cet état de souffrance, l’éveil- et indiqué  un traitement -les moyens sur la Voie-. Nous sommes responsables de cette quête, non victimes. Nous sommes libres de nous donner les moyens d’en finir avec nos souffrances égotiques. Ce sentiment de liberté, se jauge à notre façon d’être et de percevoir le monde, à notre sérénité, à la paix de notre esprit y compris dans les épreuves, car, ne nous trompons pas, il y en aura jusqu’à notre mort…. 

Votre bonheur ne dépend que de vous. Et, commence par accepter que le bonheur n'est pas un état acquis une fois pour toutes, mais qu'il est constitué de liens, de hauts et des bas, ..., de pulsions, de joies, de tristesses, ...., bref, de la vie dans son ensemble.... 


Soyez heureux.
Belle Route