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Spécialiste en développement personnel, coach en entreprise, coach individuel, sophrologue, Catherine Barry est spécialisée dans la connaissance de soi et de ses émotions à partir des méthodes issues notamment de l’Asie, de la psychologie bouddhiste,et de la médecine traditionnelle chinoise; et dans la gestion des conflits intérieurs à partir de ces méthodes. Egalement, Journaliste à France télévisions, elle est l'une des spécialiste en France du bouddhisme dans les médias. Elle est en effet la première au monde, à avoir présenté une émission hebdomadaire à la télévision, « Voix bouddhistes » de 1997 à 2007 sur France 2. De plus, auteur de livres sur le bouddhisme, le Dalai Lama, le Tibet, le développement personnel, la spiritualité, les religions d'Asie, et la médecine chinoise, elle est depuis une 20 aine d'années maintenant un pont entre l'Occident et l'Orient, essayant toujours de faire dialoguer ces traditions. ( Voir publications en pied de page; Pour toute remarque, question ou consultation sur RV vous pouvez la contacter à : catherinetashidelek108@gmail.com)

dimanche 25 mai 2014

Demain sera l’âge de la femme ! Bonne fête à toutes:-)))

Lors de sa visite en France en août 2008, le Dalaï Lama s’est adressé à plusieurs reprises, de manière ciblée et précise, aux femmes venues l’écouter, et indirectement aux hommes qui les accompagnaient. Jamais auparavant, depuis 1959, date du début de son exil en Inde, Tenzin Gyatso ne s’était adressé si directement aux femmes. Il leur a délivré ce message, qu’il juge capital : « L’âge à venir sera celui de la femme ! Le monde a besoin pour survivre des valeurs qu’elle incarne. »
Ce type de déclaration en forme de slogan peut surprendre, de la part d’un chef religieux essentiellement entouré d’hommes. Mais ce serait ignorer la dimension humaine et singulière de ce moine profondément libre intérieurement, totalement engagé pour la paix dans le monde et déterminé à tout faire pour qu’elle progresse. C’est ce qu’il fait en parlant ainsi aux femmes.
Il suffit pour s’en convaincre de l’écouter encore : « La violence est démodée. Laissons les valeurs féminines s’épanouir dans nos sociétés afin de changer les mentalités. Les dirigeants politiques doivent donner des rôles plus importants aux femmes. C’est essentiel pour construire une paix durable et le futur de l’humanité. »
Loin d’être un doux rêveur comme certains préféreraient le croire, ne faisant appel ni aux clichés ni à la facilité malgré les apparences, le Prix Nobel de la Paix affirme ici avec force son point de vue : que les femmes sont selon lui les garantes de la pérennité de l’humanité et qu’il est urgent de propager les valeurs qu’elles incarnent naturellement : la compassion, la générosité, la tendresse. Avant qu’il ne soit trop tard et que la violence et les guerres de tous ordres, y compris économiques et environnementales, ne conduisent à des catastrophes irréversibles.
Ce constat, Tenzin Gyatso le pose après avoir inlassablement sillonné le globe pendant plus de vingt ans pour participer à établir la paix au plan international avec les grands de ce monde, politiques, religieux, économistes, philosophes. Mais sera-t-il, un jour, écouté, lui qui, selon le classement annuel publié par le magazine Time début mai 2008, se situe dans le « top ten » des personnalités internationales les plus influentes ? Pour qu’il le soit, il faudrait qu’un vrai dialogue et une réelle parité entre les hommes et les femmes soient établis, et que nos vieilles mentalités et habitudes changent en profondeur.

« Tout est déjà écrit dans le grand livre des humains, disent les indiens Apaches, mais nous sommes libres d’écrire les détails de cet ouvrage avec courage  et en respectant nos frères les humains, les plantes et les animaux de la nature ».
C’est de la France, terre d’accueil privilégiée du bouddhisme dans le monde depuis les années soixante, que le Dalaï lama a choisi de délivrer son message aux femmes en ce mois d’août 2008. J’étais là. Femme bouddhiste française, j’ai entendu les propos du chef religieux et spirituel des Tibétains et je me suis sentie particulièrement concernée. Peut-être, dans quelques décennies, en nous retournant sur le passé, qualifierons-nous ce jour d’historique. Car si cette exhortation de « Kundun », « La Présence », prenait effet, notre futur serait différent. Il ne tient qu’à nous de relever ce défi pour transformer le monde, modestement, chacun à notre échelle. Un défi et une responsabilité.

Extrait de sages paroles du Dalai Lama aux femmes du monde

Belle route
Soyez heureux et généreux

samedi 10 mai 2014

L’amour est une nourriture à part entière. Aimer pour être heureux et rendre heureux: l'exemple des mères et du Dalai Lama

Bonjour,
Mille excuses d'avoir délaissé un temps ce blog pour travailler sur mon prochain livre,"Méditer avec les Grands maîtres, conseils pour débutants"
C’est bientôt la Fête des Mères et bien que cette coutume soit devenue si commerciale, elle est  cependant l'occasion de rappeler l'importance de la relation d'amour entre la mère et l'enfant. 
Les scientifiques ont  montrés que les semaines qui suivent la naissance sont cruciales pour le développement harmonieux du cerveau de l’enfant. Et, que ce sont le contact physique et la tendresse de la mère qui favorisent cette évolution. Ce qui prouve que nous avons besoin physiquement d’affection pour grandir et nous développer convenablement.

Et, comme le dit le Dalai Lama:
"Un enfant ne peut pas survivre sans les soins et l’amour des autres.
L’amour est une nourriture à part entière.
Il est difficile de s’aimer et d’aimer les autres et d’avoir confiance dans la vie, dans les autres et en soi quand on a manqué d’affection.
La compassion qu’éprouve la mère pour son petit la conduit à l’aimer, sans condition, sans attente et avec une grande lucidité, du moins dans des conditions habituelles. Elle est responsable de son enfant. Elle fait tout  ce qui est en son pouvoir, pour assurer son bien être et son bonheur. C’est son principal souci car, elle sait que son enfant ne peut survivre sans son attention et son affection et qu’elles sont nécessaires et indispensables pour apaiser ses peurs et qu’il grandisse en confiance. C’est pourquoi, il est très triste de voir qu’actuellement de plus en plus d’enfants vivent dans des foyers malheureux. La plupart ne reçoivent pas d’affection et ne peuvent avoir confiance ni dans la vie, ni dans les autres et ni en eux-mêmes. Il est difficile de s’aimer et d’aimer les autres dans ces conditions.
L’amour et la compassion permettent la survie de l’enfant et assurent sa croissance. Par ces aspects, ils sont fondamentalement liés à notre biologie. La plupart d’entre nous en ont fait l’expérience et peuvent s’en inspirer pour développer un sentiment d’amour, de compassion, de bonté et de tendresse envers leurs proches. Il sera ensuite plus facile d’inclure d’autres personnes que nous ne connaissons dans ce processus. Et, d’élargir ainsi de suite notre rayon d’action jusqu’à ce qu’il s’étende à un grand nombre d’individus. Ainsi, nous parvenons à porter, petit à petit, de plus en plus souvent, une même attention joyeuse à tous. C’est ce que nous apprend l’amour de la mère pour son petit.
L’amour, la compréhension, l'indulgence et le respect de l’autre sont les fondements d’une éthique familiale et sociale universelle. L’attachement peut aussi en faire partie. Les membres d’une famille sont liés entre eux par de l’attachement. C’est une émotion nécessaire pour le petit enfant. Elle l’aide à survivre. Elle génère parfois en lui de la colère ou de la jalousie mais ce n’est pas grave. Plus tard, grâce à l’éducation que les adultes lui donneront, il apprendra à cultiver des valeurs telles que la compassion et l’altruisme. Et, à transformer ses émotions négatives en émotions positives." 

Ces paroles de sagesse nous incitent à réfléchir aux liens que nous créons avec nos enfants et plus largement nos proches.
Si vous voulez poursuivre cette lecture, elles sont extraites du livre que j'ai publié sur ce thème: " Paroles du Dalai Lama aux femmes du monde". En poche. 

Belle route
Soyez heureux et faites en profiter les autres